L'actualité de l'US Boncourt

Vincent Ducommun, un entraîneur comblé

Depuis le début de l’année, l’US Boncourt peut compter sur l’expérience de Vincent Ducommun, un entraîneur heureux de diriger «un super groupe de copains».

Vincent Ducommun apprécie la philosophie de l’US Boncourt. Il y a donc posé ses valises (photo Guillaume Hentzi)

On peut avoir baigné dans le football toute une vie et vouloir s’arrêter un jour. Avant d’être nommé entraîneur en janvier dernier de l’US Boncourt après le départ soudain et inattendu de Thomas Parietti, qui s’est arrêté pour des raisons personnelles et professionnelles, Vincent Ducommun était libre. Six mois durant, après avoir pourtant été jusqu’alors très actif dans le football jurassien, il était devenu simple spectateur. «Je n’avais pas envie de reprendre quelque chose. J’avais envie de couper», explique-t-il tout simplement.

En misant sur Vincent Ducommun, l’US Boncourt mise aussi sur l’expérience. Sur le vécu d’un ancien joueur devenu comme par nature entraîneur à Moutier et Courtételle notamment, mais surtout aux SR Delémont, sa base. Son fief. Le quinquagénaire y a fait ses gammes dans un club qu’il connaît bien mais surtout auquel on l’identifie naturellement.

En retour, celui qui est enseignant à l’école primaire conjointement à un poste de responsable administratif dans une structure arts et études, choisit un club dont il apprécie la mentalité. «J’ai choisi ce club, car j’apprécie les dirigeants qui sont vraiment sympas. Ils sont très foot, ce sont des bénévoles qui travaillent beaucoup», confie le papa de trois enfants, à qui d’ailleurs il a eu la délicatesse de ne pas imposer sa passion du ballon rond… «J’en ai deux au football à Bassecourt et un au tennis…», sourit-il.

«Un club sain»

L’USB a aussi attiré le coach pour ses installations connues et reconnues dans le canton. «Pour moi, ce sont les meilleures du Jura après Delémont. Elles sont largement supérieures à la moyenne», ajoute Ducommun, qui apprécie surtout le côté «sain» de l’US Boncourt. «Ici, pas un joueur ne prend un franc!» se félicite-t-il, conscient évidemment qu’aujourd’hui, et de plus en plus, les joueurs négocient leur signature en échange de quelques centaines de francs…

Et en effet, sous la houlette d’un Jacky Borruat aujourd’hui un peu en retrait, mais qui a toujours été intransigeant à ce sujet, l’US Boncourt est connue pour sa politique du non-paiement des joueurs.

Pour ses débuts depuis la phase retour, ça se passe plutôt bien pour Vincent Ducommun et sa troupe, qui comptent à leur actif un joli derby ajoulot remporté à Courgenay (1-2). «Franchement, il y a un super groupe de copains qui s’entendent bien», remarque le coach du club frontalier qui travaille avec Alain Chappuis, son adjoint à Courtételle. «Les joueurs sont réceptifs à ma méthode. Je suis exigeant et pointilleux.» L’objectif désormais à Boncourt? «Monter pour monter, c’est non. Là, c’est déjà un bon niveau pour Boncourt. Pour monter, il faut payer des joueurs, etc. Et ce n’est pas la politique du club.» RIAD MAACHE

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