Ce match mettait aux prises les deux néopromus. Deux néopromus qui connaissent des fortunes diverses dans ce championnat avec, d’un côté, l’US Boncourt qui truste le podium et, de l’autre, le FC Vicques qui se bat pour tenter de sortir de la zone rouge.
Le Boncourtois Viotti (en rouge) met à contribution la défense vicquoise. PHOTO ROGER MEIER
La première opportunité était pour les visiteurs. Sabot, en bonne position, ne cadrait pas. Malgré cela, Vicques était bien en place et entrait bien son match. Il se faisait menaçant au quart d’heure sur un centre de Carpinteiro qui filait devant Cucherousset sans trouver preneur.
L’US Boncourt, un peu timorée en début de match, e commençait à jouer dès la 20. Ceci se concrétisait par la reprise de Viotti qui touchait le haut de la transversale, mais Schaffner semblait tout de même sur le ballon. Les deux formations rejoignaient les vestiaires sur un score nul logique.
La seconde période n’allait pas atteindre des sommets. Beaucoup d’imprécisions de part et d’autre. Et la dernière passe qui faisait trop souvent e défaut. Il fallait attendre la 72 pour voir une incursion digne de ce nom, mais la frappe du Boncourtois Jolissaint passait au-dessus. Une minute plus tard, les frontaliers allaient cette fois-ci prendre l’avantage. Riedo, sur un service en retrait, frappait au premier poteau et ne laissait aucune chance au portier Schaffner. Les «jaune et bleu» ne lâchaient rien et tentaient de revenir au score.
Ils étaient tout proches d’y parvenir dans la dernière minute. Damien Ruffieux, fraîchement entré et après avoir gagné son duel avec son cerbère, voyait sa frappe heurter le poteau.
La scoumoune colle un peu aux basques des hommes de Berbier… (Joris Charmillot)
Vicques – Boncourt 0-1 (0-0)
Vicques: C. Schaffner; P. Schaller, Fringeli, Valle; Perrenoud, C. Schaller, Russo, Carpinteiro; C. Grolimund (59e Vitali); Paupe (85e Ruffieux), Miranda Cruz (75e P. Grolimund).
Boncourt: B. Borruat; S. Henzelin, Corbat, Klaus, Aubert; G. Borruat, Prêtre, Riedo, Oliveira (64e Jolissaint); Sabot, Viotti (64e Bottelli).
But: 73e Riedo 0-1.
Notes: stade des Prés-Ronds, 100 spectateurs. Avertissements: 6e Borruat. 93e Fringeli. Vicques sans Berret, Heinzmann, S. Schaller, Kaufmann (blessés), Vongsathon (absent), Respinguet ni Juillerat (suspendus); Boncourt sans Lacheux, Cucherousset (blessés), ni D. Henzelin (suspendu).
Les étoiles *** Alix Klaus (Boncourt) ** Pascal Schaller (Vicques) * Xavier Riedo (Boncourt)
Corrigé la semaine précédente par Nidau dans un rocambolesque scénario (1-4), Boncourt a su relever la tête samedi lors de la réception de Develier en l’emportant avec la manière devant son public.
Forts de leur bonne entame de match, les Boncourtois ont très rapidement pris les devants dans ce match. Ainsi, les nombreux spectateurs ont eu droit à une belle intensité en cette première période. Solides dans les duels, les hommes de Thomas Parietti ont su maîtriser leurs adversaires du jour.
À la demi-heure de jeu, sur une ouverture de Sabot au milieu du terrain, Borruat récupérait le centre sur le flanc droit pour aller déborder et trouver en retrait sur la ligne de but l’inévitable Simoes Oliveira qui parvenait à tromper le portier en deux temps (31e, 1-0). Une véritable action d’école fatale pour Develier qui ne pouvait que constater les dégâts. Dans la foulée, Guillaume Borruat, toujours sur son couloir droit, trouvait la tête de Sabot (36e), qui s’avérait infructueuse. Mais c’était bien tenté. Du côté de Develier, on n’a pas vu grand chose dans cette première période où les hommes de Bottelli subissaient le jeu.
Après le thé, les Escargots faisaient meilleure figure. Mais sans parvenir à perturber leur hôte. C’est bel et bien Boncourt qui prenait encore les devants, à l’image de ce caviar signé Borruat pour Riedo (48e), qui ouvrait trop sa frappe, hors cadre. Sabot manquait aussi le 2-0 en perdant son duel sur une ballon en profondeur (51e).
Develier se procurait une seule occasion, œuvre de Tavier, qui décrochait une frappe croisée, laquelle est passée vraiment tout près du montant droit à l’heure de jeu. Boncourt a bien tenté de doubler la mise pour se mettre à l’abri. En vain, à l’image de cette superbe tête cadrée mais stoppée de Sabot sur un corner tiré par l’inévitable Borruat (90e). Les rôles se sont inversés dans la foulée (92e) avec Sabot qui lançait Borruat en profondeur. Ce dernier manquait son duel face au gardien. Boncourt a tout de même fait l’essentiel en s’imposant.
Notes: stade Léon-Burrus, 120 spectateurs. Arbitre: M. Rebetez. Boncourt sans Dylan Henzelin (suspendu) et Lacheux (blessé); Develier sans Stadelmann, Schärer (suspendus) et Gogniat (blessé). Avertissements à Simoes Oliveira (62e) et Tschirren (70e).
Les étoiles *** Patrick Simoes Oliveira (Boncourt) ** Guillaume Borruat (Boncourt) * Thomas Sabot (Boncourt)
Nous vous présentons un joueur de l’USB à l’honneur, il s’agit de Dylan Henzelin. Membre de la 1ère équipe, joueur offensif, nous l’avons rencontré et posé quelques questions afin que vous puissiez mieux le connaître ! Excellente lecture à vous !
INFORMATIONS PERSONNELLES
Nom
Henzelin
Prénom
Dylan
Surnom
Chinois, La Chine
Sexe
masculin
Âge
20
Au club depuis
je ne sais même pas… 2007?
Travail
apprenti ébéniste
Poste de prédilection
milieu gauche c’est pas mal, mais on rigole bien sur le banc aussi 😉
Habite à
Boncourt
Pedigree
QUELLES SONT TES PRINCIPALES QUALITÉS ?
La chance, les contres favorables et un peu de vitesse.
En dehors du foot, quels sont tes hobbys?
Dormir, manger, sortir avec mes amis…
Que représente l’USB pour toi?
Une grande équipe de copains.
Quel est ton meilleur souvenir de foot?
J’hésite entre les finales suisses de junior B-Coca à Zurich avec Porrentruy ou la promotion en 2e ligue la saison passée, mais je choisirai quand même cette dernière car j’ai été terriblement mauvais à Zurich.
QUEL COÉQUIPIER REDOUTES-TU LE PLUS ?
Thierry Cucherousset, terriblement maladroit dans ses tacles à l’entrainement!
Le plus beau but que tu as marqué…
Difficile à dire, je ne suis pas un buteur très élégant. Je pense que mon centre du gauche qui à fini en pleine lucarne opposée contre le FC Courroux 2 l’année passée était bien senti 😉
Si tu pouvais mettre un petit pont à un de tes coéquipiers, ce serait…
Thomas Sabot ou Guillaume Borruat, par simple vengeance!
QUELS SONT TES OBJECTIFS POUR CETTE SAISON ?
Réussir un centre, ça sera déjà pas mal non?
TU GAGNES UNE FORTUNE À L’EUROMILLION, TU RACHÈTES UN CLUB, FAIS-MOI TON 11 DE RÊVE…
Gardien: Buffon
Défenseurs: Ramos, Pepe,Thiago Silva, Boateng
Milieux: Kroos,Modric,Iniesta,Neymar
Attaquants: Messi et Ronaldo
DE QUEL CLUB N’ENDOSSERAS-TU, AU GRAND JAMAIS, LE MAILLOT ?
Il n’y aucun club que je déteste mais étant supporter de Madrid je dirais Barcelone.
TON MOT DE LA FIN, UNE CITATION…
« C’est pas parce que je m’en fous que je ne comprends pas » H.Simpson
L’US Boncourt se porte plutôt bien. Le néopromu en 2e ligue perche à une belle quatrième place avant de recevoir Develier, demain, au Léon-Burrus (coup d’envoi à 17 h). Un rang étonnant pour les hommes de Thomas Parietti? Peut-être pas tant que ça. Guillaume Borruat en explique les raisons.
L’équipe ajoulote, qui n’a connu aucun changement durant la trêve hivernale, n’a pourtant pas entamé le second tour de la meilleure manière. Bien qu’ayant mené 1-0 contre Nidau au Léon Burrus, l’US a encaissé 4 buts dans les 10 dernières minutes pour finalement essuyer un revers (1-4)! C’est la deuxième défaite de l’exercice seulement. «Physiquement, on n’était pas au point, avoue Guillaume Borruat. Il faut bien admettre que nous n’avons pas réalisé une grande performance et que nous avons perdu pied après l’expulsion de notre joueur Dylan Henzelin» analyse sportivement le demi de couloir et parfois avant de pointe. «Cela dit, ce sont des choses qui arrivent. Il n’y a pas de quoi se démobiliser pour ça. Sachant que ce n’est que la deuxième fois que nous perdons depuis deux ans, je pense qu’on a le droit de rester sereins. Avec 20 points au compteur après 12 sorties, on peut voir venir.»
«J’ai tout ce qu’il me faut»
Le natif de Boncourt, qui n’a quitté son club villageois que pour évoluer au sein des M14 et M15 du Team Jura, se sent toujours aussi bien avec les siens. «J’ai tout ce qu’il me faut ici», lâche ce concepteur multimédia à ses heures. «Je connais tout le monde et ma famille y habite. En plus de cela, je fais partie d’un groupe qui a une vie après le foot», se réjouit le bonhomme «Entre 70 et 75% des joueurs se retrouvent régulièrement pour aller boire un verre. Et ça, c’est vraiment un bonus. Cela se sent sur le terrain. C’est une des raisons pour lesquelles on perche dans le haut du tableau» croit fermement le bonhomme de 29 ans. «Notre polyvalence y est également pour quelque chose. Plusieurs gars peuvent évoluer à tous les postes. Personnellement, je m’adapte aussi fort bien derrière. Franchement c’est un avantage indéniable lorsqu’il faut remplacer quelqu’un sur blessure ou pour toute autre raison. Le fait de miser sur la continuité depuis 4 ou 5 ans est aussi un point positif.»
Guillaume Borruat est décidément aux anges. De quoi se projeter encore plus en avant avec ses potes. «J’aimerais bien qu’on puisse pérenniser le club en 2e ligue, histoire de garder nos jeunes talents», rêve-t-il. «J’entrevois en outre d’un bon œil de décrocher un billet pour premier tour principal de la Coupe de Suisse et recevoir un gros bras au LéonBurrus.» Tout un programme!
Mais pour l’heure, c’est Develier que l’US Boncourt va accueillir demain (coup d’envoi: 17 h) dans un derby que les frontaliers n’ont pas gagné d’avance. «Ce sera un duel compliqué», craint Guillaume Borruat. «Toutefois, c’est notre adversaire qui aura la pression, lui qui doit vite comptabiliser pour s’éloigner de la zone dangereuse. Nous, on se produira sans contrainte. On est donc confiant même si on sait qu’on devra garder une certaine vigilance.»
Boncourt s’est largement incliné après avoir mené au score durant la quasi intégralité du match! Les frontaliers menaient encore 1-0 à la 82e minute…
La première période n’a pas été très riche en occasions. Entrant peu à peu dans cette reprise, les deux équipes se valaient, avec tout de même beaucoup d’intensité sur le terrain. Juste avant la pause, l’inévitable Simoes De Oliveira parvenait à tromper le portier biennois. Au moment crucial (41e). Au retour des vestiaires, alors que Boncourt s’attachait à conserver son avantage, c’est encore lui qui lançait les hostilités pour ce second acte. À l’image de ce centre en retrait d’Aubert pour Viotti au point de penalty, qui voyait son tir dévié (71e). Dans la foulée (74e), Boncourt perdait Dylan Henzelin, expulsé suite à un coup de tête sur la poitrine d’un Biennois. Expulsion justifiée mais qui pénalisera ô combien son équipe. L’égalisation ne tardait pas. Vonäsh, seul dans la surface, se chargeait de la mettre au fond tranquillement (82e). Déboussolés par cette infériorité numérique, les locaux voyaient Nidau doubler la mise le plus normalement du monde. Si Biedert manquait d’adresse en face-à-face devant Cucherousset (85e), Mario Truffer ne manquera pas de réalisme pour donner l’avantage à son équipe dans la foulée (88e). D’un joli lob tenté depuis la limite de la surface, il surprenait tout son monde à commencer par le portier boncourtois, trop juste pour éviter la catastrophe (88e). Un coup de massue. Et Nidau, largement dominateur, triplait la mise via Küffer, d’un tir croisé fructueux.. Et que dire du 4e but de Vonäsh, d’une frappe en pleine lucarne (94e)… Dure journée.
Nous vous présentons un joueur de l’USB à l’honneur, il s’agit d’Anthony Morin. Membre de la deuxième équipe du club, nous l’avons rencontré et posé quelques questions afin que vous puissiez mieux le connaître ! Excellente lecture à vous !
Informations personnelles
Nom
Morin
Prénom
Anthony
Surnom
Tano
Sexe
Homme
Âge
29 ans
Au club depuis
2003
Travail
Aménagement du territoire
Poste de prédilection
Défenseur central
Habite à
Boncourt
PEDIGREE
QUELLES SONT TES PRINCIPALES QUALITÉS ?
Bonne humeur, gentillesse, les tacles appuyés
EN DEHORS DU FOOT, QUELS SONT TES HOBBYS ?
Musique, sortie avec les copains, séries
QUE REPRÉSENTE L’USB POUR TOI ?
Beaucoup de beaux moments, difficile à résumer en un seul mot. Si il devait en avoir qu’un « l’esprit USB »
QUEL EST TON MEILLEUR SOUVENIR DE FOOT ?
La victoire de Sochaux en coupe de France en 2007
QUEL COÉQUIPIER REDOUTES-TU LE PLUS ?
Amar (ses pectoraux sont trop impressionants)
LE PLUS BEAU BUT QUE TU AS MARQUÉ…
Un corner direct
SI TU POUVAIS METTRE UN PETIT PONT À UN DE TES COÉQUIPIERS, CE SERAIT…
J’en met dejà à tous…
QUELS SONT TES OBJECTIFS POUR CETTE SAISON ?
La montée, rien que la montée (et un peu de plaisir…)
TU GAGNES UNE FORTUNE À L’EUROMILLION, TU RACHÈTES UN CLUB, FAIS-MOI TON 11 DE RÊVE…
Première demi-finale de la Coupe jurassienne, la grande. Ce match, joué devant 300 spectateurs, a aisément tourné à l’avantage des Boncourtois, même si les visiteurs, bons au début, plus généreux dans l’effort, se sont procuré d’intéressantes situations devant le but de Cucherousset. Mais ce sont les locaux qui ouvraient le score sur leur première occasion, par Jolissaint.
Photo Dédé Fridez
Ce but lança l’US Boncourt. Plus appliqué à la relance, Boncourt commença à gagner du terrain et à prendre le dessus. En 2e période, l’intensité du match augmentait. Sabot puis Lacheux, deux fois et en renard des surfaces, ont enfoncé le clou. La fin de match n’a été qu’une formalité pour les gars du Léon Burrus, qui se sont contentés de gérer face à un adversaire valeureux de 3e ligue qui, il faut le dire, n’a pas été vraiment en réussite. SDE
US Boncourt – Diaspora 4-0 (1-0)
US Boncourt: Cucherousset; Corbat, Klaus, Prêtre (72e Viotti), Gerber; S. Henzelin, Riedo, Oliviera (60e Borruat); Jolissaint (72e D. Henzelin); Lacheux, Sabot.
Nous vous présentons le premier personnage de l’USB à l’honneur, il s’agit de Gilbert Goffinet. Membre du comité directeur en tant que vice-président et pilier des vétérans, nous l’avons rencontré et posé quelques questions afin que vous puissiez mieux le connaître ! Excellente lecture à vous !
Informations personnelles
Nom
Goffinet
Prénom
Gilbert
Surnom
Gibus, Ghybus depuis les camps d’entraînement à Barcelone et mon parfait anglais de drague…
Sexe
masculin…
Âge
54
Au club depuis
1970
Travail
la forêt
Poste de prédilection
polyvalent, un article me concernant avait paru dans le Pays (ça date…) et titrait « Même dans les buts, Goffinet se sentirait à l’aise » (entraîneur du moment Jacques Gigandet)
Habite à
Boncourt
Pedigree
QUELLES SONT TES PRINCIPALES QUALITÉS ?
Grand travailleur, disponible, toujours partant…
EN DEHORS DU FOOT, QUELS SONT TES HOBBYS ?
Cueillette de champignons, pêche et la cuisine au gril
QUE REPRÉSENTE L’USB POUR TOI ?
Toute ma jeunesse, un épanouissement à travers une grande famille qui compte
QUEL EST TON MEILLEUR SOUVENIR DE FOOT ?
Mes premières chaussures de foot…
Je jouais mon premier tournoi à Boncourt à 8 ans en chaussure après-ski. Mon parrain ayant vu ça m’a offert une vraie paire de souliers de foot pour Noël. Je les mettais tous les jours, allais même faire la trace de mes crampons dans la neige en attendant les beaux jours. J’en ai encore les larmes aux yeux…
QUEL COÉQUIPIER REDOUTES-TU LE PLUS ?
Le plus maladroit, tu te prends toujours des coups à l’entraînement et c’est jamais exprès…
LE PLUS BEAU BUT QUE TU AS MARQUÉ…
Tous beaux, mais je me souviens toujours de ces frappes lourdes prises depuis loin et qui faisaient mouche à faire lever tout un stade…
SI TU POUVAIS METTRE UN PETIT PONT À UN DE TES COÉQUIPIERS, CE SERAIT…
Sans doute celui qui arrive à m’en mettre un… (j’ai pas de nom…)
QUELS SONT TES OBJECTIFS POUR CETTE SAISON ?
Des saisons, j’en ai plus beaucoup devant moi, alors en jouer encore une puis encore une puis…
TU GAGNES UNE FORTUNE À L’EUROMILLION, TU RACHÈTES UN CLUB, FAIS-MOI TON 11 DE RÊVE…
Je miserais sur une équipe féminine…avec moi comme coach…j’devrais juste pouvoir me payer ça au jour d’aujourd’hui…
DE QUEL CLUB N’ENDOSSERAS-TU, AU GRAND JAMAIS, LE MAILLOT ?
À Develier, les Escargots et Boncourt se sont quittés sur un nul 1-1. Hervé Chappuis inscrit ici le premier but de la rencontre. Alix Klaus (tout à droite) et le gardien Thierry Cucherousset ne peuvent que constater les dégâts. PHOTO ROGER MEIER
Jeudi en match avancé et sur son terrain, Boncourt a remporté sans discussion le duel un peu «test» des deux promus face à Vicques (3-0). Les Ajoulots ont rapidement pris l’ascendant, faisant preuve d’une impressionnante maîtrise dans la possession et la circulation du ballon et dans les transitions entre les lignes. «C’est pas trop mal», dixit Guillaume Borruat, pourtant pas très content de sa prestation, mais tout de même auteur d’une réalisation. «Il faut l’avouer, c’était les vendanges», sourit l’homme, qui a manqué à plusieurs reprises d’adresse devant le but. «Sûrement un manque de confiance.» Collectivement, Boncourt n’a pas été trop court. «On a été bien compact.» RMA-FD
Sabot absent
Thomas Sabot a été contraint de remettre son survêtement avant le match. L’attaquant figurait comme titulaire sur la feuille de match, mais il a ressenti une douleur à la cuisse. «J’ai préféré ne pas prendre de risque. Je vais aller passer une échographie pour voir ce que j’ai exactement. Je crois que c’est une petite déchirure.» A Boncourt, on croise les doigts pour que l’absence de cette pièce maîtresse, redoutée par toutes les défenses de la ligue, ne soit pas trop longue. RMA-FD
Bons au pressing Les Boncourtois?
«Ils avancent en bloc et sont bons au pressing», retenait le demi-extérieur vicquois Hugo De Anco. «Leur victoire est méritée à 200%. Nous avons aussi nos qualités, mais nous n’avons pas su les mettre en valeur.» RMA
Un duo de choc et une belle lucidité (13/09/2016)
Boncourt – Azzurri: 2-2. Fair-play et bon joueur, le double buteur Julien Viotti a endossé le rôle de renard des surfaces pour – il faut bien le dire – sauver son équipe. Mais c’est aussi grâce à deux passes décisives et millimétrées de Simoes Oliveira que l’attaquant de soutien s’est illustré. Le duo a très bien fonctionné. Pourvu que ça dure! Mais l’US Boncourt, un peu limite dans certains compartiments, notamment derrière, peut et même doit s’avouer bienheureuse, car elle a bien failli perdre ce match. «Azzurri a proposé des actions de but plus importantes que nous», confiait le héros boncourtois. «Pour moi, on s’en sort bien. Je pense que sur l’essentiel du match, Azzurri a été meilleur.» RMA
Des «rouge» sans rougir (18/10/2016)
US Boncourt – Bienne: 1-3. Le Père Noël ajoulot perd son premier match. Le coup était peut-être jouable. Bienne supérieur techniquement et physiquement? O.K. Mais sans un cadeau par mi-temps, le band du Léon-Burrus pouvait créer l’exploit: il s’est forgé plus d’occasions que son adversaire. «C’est toujours frustrant de perdre», lâche Julien Viotti. «Ce penalty que nous leur offrons généreusement à 20 de minutes de la fin est le tournant du match», estime le demi ajoulot, qui a affiché une taille patron samedi, en distribuant les caviars et en dynamisant sans cesse ses coéquipiers. «On n’a pas à rougir. Même si on a eu la tremblote au début, on a plutôt bien joué par la suite. Franchement, il ne nous a pas manqué grand-chose pour passer, mais je dois reconnaître que Bienne a quand même été meilleur que nous.» ML
Au Léon-Burrus: le Biennois Safari tente la bicycletta dans la défense de l’US Boncourt. PHOTO ROGER MEIER
Un derby à double facette (25/10/16)
Courgenay – US Boncourt: 2-2. Le recevant a perdu deux points et le visiteur en a gagné un, précieux, au vu de la physionomie du match. Brice Fluhr: «On fait une belle première mi-temps. On concrétise nos opportunités pour se détacher mais on ne rentre pas bien dans le second acte, hélas, les frontaliers marquent, on est acculé et ils obtiennent ce penalty qui leur permet d’égaliser. Boncourt a bien joué en seconde période. Il nous a bousculés et il mérite ce point.» Sourire et politesse dans l’autre vestiaire. Thomas Parietti, coach: «Je n’ai pas été surpris de voir Courgenay à un tel niveau. Après la pause, tous mes joueurs se sont bien repris en affichant un bel état d’esprit pour redresser la barre. On se devait d’avoir une réaction et l’équipe l’a eue.» LPE
Des Oies sans défense….
89e minute. Courgenay mène 2-1 face à un Boncourt qui jette ses dernières forces dans la bataille. C’est alors que, de manière incompréhensible, les hommes de Thomas Parietti se retrouvent en supériorité numérique dans les 16 mètres de Courgenay. Le gardien Matthieu Chapuis n’a pas d’autre choix que de sortir sur Guillaume Borruat qui, il faut bien le dire, joue bien le coup pour obtenir ce qu’il voulait, le penalty. Un oubli de concentration qui au final coûte très cher aux joueurs de Philippe Djakoni. Peut-être que la défense des Oies, mal disposée sur cette action, a été perturbée par la sortie de son patron Karim Ziouane sur blessure une dizaine de minutes plus tôt. LPE