Un bel esprit de cohésion pour une magnifique promotion (photo Dédé Fridez)
Et les revoilà! Les réservistes de l’US Boncourt ont poussé leur crescendo jusqu’au bout. La première expérience du duo d’entraîneurs Samuel Robert – Amar Lalouani se conclut donc en beauté, par une promotion. «Ce n’était pas l’objectif initial, mais au fil des matches le groupe a progressé et on a pu afficher une ambition devenue légitime», explique le premier nommé. Comme toujours au Léon Burrus, l’équipe s’est attachée à produire «un football agréable à regarder et agréable à jouer. Faire le jeu: voilà résumée notre pensée.» La belle bande de copains s’est donc soudée autour du cuir. «Pour la plupart, ce sont de tout jeunes joueurs. Mais comme l’effectif de la première équipe fondait comme neige au soleil et que nous l’avons dépannée, nous avons réengagé des vétérans au deuxième tour, qui ont joué le jeu et que je remercie! L’US, c’est une grande famille, tout le monde s’aide et c’est ce qui me plaît.»
L’inusable Raphaël Strahm sous les yeux admiratifs de ses coéquipiers et médusés de ses adversaires… (Photo Dédé Fridez)
Les frontaliers terminent en tête du groupe 10 avec 22 matches et 50 points (goal-average: 59-25). Le dernier match, aux toujours chaudes Gâbes, était une véritable finale. «Si Coeuve gagnait, c’est lui qui montait. Mais je peux vous certifier qu’il n’a pas vu le jour en première mi-temps». 0-2, 0-3 à l’arrivée. Le crescendo permanent de l’US Boncourt ne pouvait pas être confirmé plus clairement.
USB2 version 2ème tour saison 2016-17 (photo Dédé Fridez)
L’US Boncourt a terminé meurtrie, blessée et battue à Aarberg (4-1).
Mais heureuse après une «supersaison quand même.» Le néopromu ne pouvait guère espèrer mieux que cette 4e place finale. Il est aussi le club le plus fair-play des deux groupes de 2e ligue de l’Association de football Berne-Jura. Jacky Borruat, son président, s’il peut éprouver «une petite frustration», rapport à la légion d’absents du sprint final (8!), en a tiré les conséquences avec son staff. Comme certaines blessures seront longues à première vue, «on veut remettre une compresse pour l’effectif 2017-2018» qui sera «quantitativement et qualitativement plus élevé.» Partir à 15 joueurs de champ et 2 gardiens, comme au début de la saison qui s’achève, a ses limites. Et on y était arrivé au Léon Burrus. CM
À la 89e…(16 mai 2017)
Le coup de massue Franches-Montagnes – US Boncourt: 1-2.
Et pas de chance pour les Taignons, qui perdent sur un but de la 89e minute. Un bon match pourtant, comme l’atteste le vaillant capitaine Loïc Dubois: «C’est un véritable coup de massue pour nous. C’était notre meilleur match de ce second tour. La réussite n’était pas avec nous. Nous touchons trois fois le poteau! Nous encaissons sur deux erreurs défensives et elles nous font mal à la fin». La situation est compliquée. L’équipe est «dos au mur», admet son capitaine. «Mais il faut poursuivre de cette manière pour se sauver. Il faut continuer de jouer au foot comme ça, avec des gens motivés et des jeunes de la région sur le terrain.» Produire du jeu, oui, mais y ajouter l’efficacité. La phalange des montagnes, c’est à peu près certain, jettera tout dans le final. THB
Les manques de l’US (9 mai 2017)
Boncourt – Courtételle 0-3.
Lourd pour l’US et sentiment de déception pour Thomas Parietti, un coach boncourtois sans appel. «Nous avons un problème d’effectif qui est la cause de tous nos soucis actuellement. J’ai des joueurs absents et les présents sont en méforme, ils ne sont pas en condition. Et je ne peux pas faire tourner mon effectif. Aujourd’hui, je n’ai pu faire que deux changements. De plus, il manque la qualité dans la dernière passe». Pour autant, l’homme prêche la mobilisation. «On doit se remettre en question avant notre prochain match éliminatoire de Coupe de Suisse (demain soir, 18 h 45 à Aegerten). Maintenant il faut se concentrer».
Enchaînons!
De l’autre côté du terrain, sourire pour Vincent Ducommun. Évidemment! Son équipe, en quête du maintien, est venue vaincre au Léon Burrus avec un large résultat. Le bon signe? «Il nous fallait une victoire pour rester dans la course. Et il faut faire comme ça à chaque match!», insistait l’ancien technicien des SRD. L’état d’esprit a été exemplaire et n’a pas échappé à l’entraîneur victorieux. «C’est l’une des premières fois cette saison où on s’est battu. Maintenant, on doit enchaîner contre Vicques». Combatif et tenace, ce Courtételle-là peut surnager.
Ne cherchez pas la différence
Le constat est tout clair pour le portier boncourtois. Thierry Cucherousset à chaud: «On a simplement vu la différence entre une équipe qui joue son maintien et une autre qui ne joue plus rien. Dans la tête, nos adversaires ont été supérieurs. On n’était pas trop dans le match. On s’est fait prendre sur des contres». Ce qui signifie que l’US a tout de même tenté quelque chose. Mais son jeu était par trop frappé d’inefficacité.
Du point, trois fois! (25 avril17)
US Boncourt – Besa: 1-1.
L’US connaît un début de second tour difficile. Elle peine à reproduire le jeu développé au premier tour. En atteste une première heure compliquée face à Besa Bienne. Pour le buteur Guillaume Borruat, pas d’affolement. «On continue de comptabiliser des points pour la 3e fois de suite, c’est très positif. Nous sommes sauvés, on joue pour le plaisir. Il faut engranger le maximum de confiance pour la finale de Coupe jurassienne et les qualifications de la Coupe de Suisse.» On l’a bien compris: maintien acquis, pas question de relâcher la pression au Léon Burrus. LPE
Coaching gagnant
Une chose a aussi fait tourner le match: le coaching. Ici, Thomas Parietti a largement pris le dessus sur son vis-à-vis au niveau de l’influence sur le jeu en seconde période. Les entrées simultanées de Julien Viotti et de Patrick Oliveira à l’heure de jeu ont totalement transformé le football de l’US Boncourt. Oliveira est d’ailleurs l’auteur de la passe décisive sur l’égalisation, à peine dix minutes plus tard. LPE
«Défaite méritée, victoire méritée» (11 avril 2017)
Boncourt – Develier: 1-0. Le sourire après la cacade.
L’US était sortie penaude de son match contre Nidau (1-4, mais encore 1-0 à la 80e….). «La défaite de la semaine dernière était méritée mais notre victoire d’aujourd’hui est aussi méritée», réagissait Thomas Sabot à chaud. «On doit se mettre à l’abri plus tôt» ajoutait l’attaquant, faisant référence aux multiples occasions de classer ce match. Présent au duel, au pressing, et avec une bonne fluidité dans le jeu, Boncourt a dominé un adversaire qui n’a pas vraiment réussi à rentrer dans son match. Pas réellement inspirés, les hommes d’Alain Bottelli… RMA
«On a subi»
Du côté de Develier, on est resté plutôt réaliste. Le bilan du latéral gauche Eric Chappuis. «En première mi-temps, on subit le jeu. Ensuite, on se réorganise et on tente un football plus offensif. Mais on ne se procure pas beaucoup d’occases». Constat ô combien vrai pour une équipe de Develier complètement asphyxiée. Les Escargots semblaient pris en étau, ne pouvant réagir aux multiples incursions de l’US Boncourt. Les locaux ont aussi remporté ce match physiquement. Dans l’impact et aux duels, l’US a pris le dessus. RMA.
«Zizou» nous refait le coup à la frontière (4 Avril 2017)
Une zizounette au Léon Burrus
Boncourt – Nidau: 1-0 à la 80e. Et 1-4 à l’arrivée. Quelle fin de match! Alors que l’on croyait la victoire actée, les frontaliers ont été corrigés. Incroyable scénario que personne n’aurait imaginé. L’expulsion de Dylan Henzelin (74e) n’a pas arrangé, forcément… Son geste rappelle celui d’un certain Zinedine Zidane en finale de la Coupe du monde 2006. Accroché par Müller dans le rond central, le frontalier est tombé à terre avant de se relever et d’envoyer un coup de tête «réflexe» sur la poitrine du visiteur, qui s’est écroulé sur le champ. Ce qui lui a valu un carton rouge évidemment mérité qui l’a privé de la fin de match qu’on connaît. C’est même d’ailleurs sans rechigner qu’Henzelin s’en est allé aux vestiaires, conscient pour le coup d’avoir dépassé les limites. RMA
Simoes Oliveira déçu malgré son but
Pas la mine des grands jours, Simoes Oliveira. Malgré son but, le demi droit était évidemment déçu du dénouement. «On était bien en première mi-temps. Mais l’expulsion de Dylan a été le tournant. Ils étaient forts physiquement. La fin du match a été décisive». En effet, au-delà de l’infériorité numérique à laquelle ils étaient confrontés, les joueurs de Thomas Parietti ont vraiment semblé déstabilisés et déboussolés après l’expulsion. C’est avec une facilité déconcertante que Nidau a fait le jeu dans le dernier quart d’heure, multipliant les incursions en direction du but gardé par Thierry Cucherousset. RMA
L’US Boncourt ne s’est pas déplacée à Aarberg la fleur au fusil.
En effet, pour ce dernier match du championnat 2016/2017, l’entraîneur Thomas Parietti devait composer avec les moyens du bord. Il ne lui manquait pas moins de huit joueurs. Comment voulez-vous régater avec autant de défections? Il est grand temps que ce championnat se termine. Avec un point de retard sur leur adversaire, les frontaliers auraient même pu prétendre à une place sur le podium, mais voilà! Aarberg prenait immédiatement la direction des opérations. À la 13e minute, à la suite d’une action rondement menée Heimberg ouvrait la marque.
Ce n’est qu’à la 19e minute, que la défense des «sucriers» était mise en danger. À la suite d’un bon centre de Dylan Henzelin, le gardien dégageait des poings. Trois minutes plus tard, un coup franc de Sabot frôlait la transversale. Comble du malheur, à la 25e minute, Dylan Henzelin devait être remplacé. Il ne restait alors sur le banc des remplaçants que Thomas Parietti…
Les Ajoulots tentèrent bien d’égaliser en début de deuxième mi-temps, mais leurs actions n’étaient pas assez appuyées pour mettre en danger la défense locale. Lacheux réduisait la marque à 2-1 à la 78e minute, mais Aarberg répliquait immédiatement en marquant à deux reprises en l’espace de deux minutes.
Aarberg – Boncourt 4-1 (1-0)
Aarberg: Bieri; Hemund, Arm, Aebischer (82e Möri), Marti; Walther, Jan Heimberg (46e Köhli), Simon Heimberg, Velkov; Schleiffer, Blaser (82e Hofer).
Le FC Bassecourt a été à la fête en ce lundi de Pentecôte. Une fête digne du 100e anniversaire du club. Tout au long de la journée, un public nombreux et bon enfant a fait vibrer le vénérable stade de plaisir. Des juniors E dans la matinée en passant par les dames et les petites ligues dans l’après-midi pour arriver à la grande finale de 18 h.
Alix Klaus au duel (photo Dédé Fridez)
On attendait plutôt l’US Boncourt, on a eu le FC Develier, plus mordant dans son sujet, plus intéressé et sans doute moins fatigué que des Ajoulots qui ont beaucoup donné ces derniers temps et qui n’ont pas été épargnés par les blessures.
Un 2-0 logique à la mi-temps
Les Escargots ont mérité le trophée. Rapport, on l’a dit, à une plus grande conviction. Plus saignants, sans se poser de question, ils ont piqué les frontaliers d’entrée de cause. Avec, il faut quand même le dire, un petit coup de pouce du gardien du Léon-Burrus. Sur un tir brossé apparemment anodin, un ballon tournicotant, Thierry Cucherousset relâchait bizarrement le cuir. Et comme Claude Stadelmann passait par là, la sanction a été immédiate. Ce but rapide confortait Develier dans son idée et dans sa grinta. Il nous proposait dès lors une première mi-temps plus déterminée, bien concoctée, et doublait la mise sur un contrôle-tir enchaîné de Tavier, après une accélération d’Anthony Chappuis.
Jim Bottelli en action (photo Dédé Fridez)
Les Boncourtois se rebiffent, mais…
L’US Boncourt, qui jusque là s’était cherchée sans vraiment se trouver et sans pouvoir poser son rythme, s’est sérieusement vexée après la pause. Mais ses bonnes dispositions n’ont hélas duré qu’une vingtaine de minutes. Le temps pour Lacheux d’ajuster une bonne tête sur un centre de Steven Henzelin. L’équipe de Thomas Parietti ronronnait de nouveau justement, exerçait une claire domination territoriale, mais pas assez conséquemment. Et le soufflé ajoulot est assez vite retombé pour nous laisser sur une ultime série d’attaques plus pointues des Vadais. Lorain Fornerod puis Anthony Chappuis, par deux fois, échouaient pour trois fois rien devant les bois frontaliers. Le tir-canon de Jim Bottelli, à 25 mètres, détourné par les poings du gardien Glodie Lissaau, sonnait comme la dernière chance qui file pour l’US Boncourt (80e), qu’on a déjà connue plus légère.
Essai conjoint sans succès de Sabot et Bottelli (photo Dédé Fridez)
Une affaire de familles
Honneur au vaincu, honneur au vainqueur, qui a pu s’appuyer sur l’histoire d’un club toujours familial. Derrière, Hervé Chappuis a donné la tranquillité. Et au milieu, Anthony Chapuis a mis les impulsions qu’il fallait pour couper les velléités ajoulotes. (Article de Christian Moser)
Relance à l’aveugle de Riedo (photo de Dédé Fridez)
Develier – US Boncourt 2-0 (2-0)
FC Develier: Lissau; Mischler, Tschirren, Hervé Chappuis, Stebler; Schäerer, C. Stadelmann (85e Riat), Anthony Chapuis, Tavier (72e Vincent Chappuis); Chèvre (82e Luc Chappuis), Fornerod.
Il n’y a pas eu de round d’observation dans ce derby ajoulot car les deux équipes sont entrées tambour battant dans le match.
Courgenay-USB, octobre 2016, Photo Dédé Fridez
Et à ce jeu-là, c’est l’USB qui a pris le devant grâce à Lacheux après un excellent service de Dylan Henzelin. Peu avant la demi-heure de jeu, les frontaliers marquaient le 2-0, à la suite d’un coup franc de Botelli renvoyé par Chapuis dans les pieds de Lacheux, ce dernier trouvait Sabot qui à la limite du horsjeu glissait le cuir au bon endroit. Cet avantage au score était tout à fait mérité car les hommes de Parietti très compact gênaient énormément une équipe de Courgenay trop imprécise dans son jeu pour espérer mieux. Les visiteurs se procuraient tout de même une occasion avec une belle reprise de volée de Budimir que Cucherousset détournait difficilement. La seconde période voyait Courgenay réagir mais malheureusement les hommes de Djakoni se cassaient les dents sur le bloc boncourtois bien regroupé. D’ailleurs, l’équipe locale procédait par contres et sur l’un d’eux, Dylan Henzelin voyait sa tentative renvoyée par le poteau de Chapuis. La tendance s’inversait à partir de la 65e minute avec l’entrée de De Moerloose qui donnait un nouveau souffle à son équipe car à peine sur la pelouse, il centrait pour Nicolas Frezard qui inscrivait le but de l’espoir. Les visiteurs ont poussé dans les vingt dernières minutes mais ils n’ont pas trouvé la faille. C’est donc Boncourt, qui au terme d’un match plaisant empoche la totalité de la mise.
Boncourt – Courgenay 2-1 (2-0)
Boncourt: Cucherousset; Aubert, Klaus, Corbat, R. Gerber (65e S.Henzelin); Botelli, Riedo; D. Henzelin (78e Lafouda), Sabot, G. Prêtre; Lacheux (84e Frein).
Courgenay: Chapuis; Comment, Ziouane, K. Jubin, Y. Olei; N. Frezard (74e F. Jubin), Jeker, Budimir, T.Frezard (68e De Moerloose); Fluhr (82e L.Olei), J. Gerber.
Buts: 10e Lacheux 1-0. 28e Sabot 2-0. 71e Nicolas Frezard 2-1.
Nous vous présentons un joueur de l’USB à l’honneur, il s’agit de Cédric Freléchoux. Membre de la deuxième équipe du club, nous l’avons rencontré et posé quelques questions afin que vous puissiez mieux le connaître ! Excellente lecture à vous !
Informations personnelles
Nom
Freléchoux
Prénom
Cédric
Surnom
Ced, Seven, Rosenberg
Sexe
masculin
Âge
29 ans
Au club depuis
1994
Travail
industrie graphique (polygraphe)
Poste de prédilection
Défenseur central, mais j’ai beaucoup joué latéral
Habite à
Corminboeuf (près de Fribourg)
Pedigree
QUELLES SONT TES PRINCIPALES QUALITÉS ?
C’est pas trop à moi de le dire mais on va dire compréhensif et digne de confiance.
EN DEHORS DU FOOT, QUELS SONT TES HOBBYS ?
Sorties entre amis, regarder des séries TV, concerts et festivals.
QUE REPRÉSENTE L’USB POUR TOI ?
Cela représente toute ma carrière footballistique avec de supers moments sur et en dehors des terrains…
QUEL EST TON MEILLEUR SOUVENIR DE FOOT ?
J’en ai 2 en fait….
Le premier, il y a quelques années, le match où l’on se sauve sur un but dans les derniers instants du dernier match de la saison. Une fin mémorable…
Le 2e est mi-sportif mi-extra sportif, ce sont les camps d’entraînement à Barcelone avec de supers conditions d’entraînement et aussi une super ville pour la partie nocturne.
QUEL COÉQUIPIER REDOUTES-TU LE PLUS ?
Peut être le Laf (Dylan Lafouda) quand il est motivé et en forme…
LE PLUS BEAU BUT QUE TU AS MARQUÉ…
En tant que défenseur je n’ai pas marqué beaucoup de but et encore moins des beaux à part peut être mon premier et unique csc en match officiel, il y a quelques années contre Courtételle, une passe en retrait qui s’est transformé en magnifique lob… Petite précision: j’avais été bien aidé par le gardien… je ne vais pas le citer il se reconnaîtra… 😉
SI TU POUVAIS METTRE UN PETIT PONT À UN DE TES COÉQUIPIERS, CE SERAIT…
Je ne suis pas spécialement fan des petits ponts mais si vraiment je devais choisir… je dirais Le Daco (Daniel Micovic) parce qu’il serait un des premiers a tenté d’en faire aux autres à l’entraînement.
QUELS SONT TES OBJECTIFS POUR CETTE SAISON ?
Aider au maximum l’équipe quand je peux.
TU GAGNES UNE FORTUNE À L’EUROMILLION, TU RACHÈTES UN CLUB, FAIS-MOI TON 11 DE RÊVE…
Quatre jours après avoir fait figure honorable dans son match de coupe, l’équipe de Thomas Parietti a complètement sombré face au FC Bienne.
Ce dernier était décidé à ne pas faire de cadeaux. Les Seelandais prirent immédiatement la direction des opérations et, à la 4e déjà, Safari semait la panique dans la défense, mais son tir passait de peu à côté.
La couleur était donnée. Et le festival biennois pouvait commencer. À la 18e, Safari se retrouvait seul devant Martin et pouvait tout tranquillement choisir l’endroit où poser le ballon pour l’ouverture du score. Bienne marquait ensuite le numéro 2 par Nuzzolo parti à la limite du hors-jeu (31e). Six minutes plus tard, Sabot, en bonne position, tentait de lober Espasandin mais son tir passait un rien à côté. L’entraîneur Parietti ne cessait de motiver sa troupe, mais rien n’y fit. Son équipe encaissait encore trois buts dans les cinq dernières minutes de la première mi-temps.
En seconde mi-temps, ce n’est qu’après avoir encaissé un sixième but que l’US Boncourt parvint à sauver l’honneur par Mikovic. Inutile de dire que la messe était dite depuis longtemps. Bienne continua de contrôler le jeu et put encore inscrire trois buts supplémentaires.
Privée de nombreux éléments, l’US Boncourt aura fait illusion durant quarante minutes avant de plier deux fois juste avant la pause. Face à une équipe de Bienne dominatrice, l’obstacle était tout simplement trop haut pour la formation ajoulote inoffensive.
Les Seelandais, eux, sont entrés dans le match tranquillement, contrôlant le ballon sans se créer de réelle occasion de marquer, car il faut dire que les hommes de Parietti étaient bien en place et ne laissaient aucun espace. Puis vint la 40e minute moment où Ferreira centrait pour Mora qui d’une tête croisée débloquait la situation. Sur l’action suivante, à la suite d’un cafouillage dans les seize mètres de l’équipe locale, Kaua Safari doublait la mise.
Bienne joue le contre
Lors de la deuxième mitemps, les Ajoulots ont tenté de mettre en difficulté les visiteurs mais ils ne sont pas vraiment créé de chance de but. Au contraire, Bienne, redoutable en contre, aurait pu corser l’addition à la suite d’un centre de ce diable de Mora, Fleury reprenait de la tête mais Cucherousset réalisait une belle parade pour garder sa formation dans le match. Dans les dernières minutes, Frein, l’un des nombreux éléments de la seconde garniture présents pour ce match, tentait une volée lointaine, mais le portier Espasandin parvenait à détourner le cuir en corner. On en restait sur ce score. Bienne après une première mi-temps solide, aura géré lors du second acte pour obtenir sa qualification pour le premier tour principal de la Coupe de Suisse.
Vincent Aubert était déçu après ce match: «C’est vraiment dommage, car jusqu’au 1-0 on était bien en place, et l’on n’a pas concédé beaucoup d’occasions. Sur le 2-0, je n’arrive pas à toucher suffisamment le ballon pour la dégager et après contre des équipes comme Bienne cela ne pardonne pas. Après on a tout tenté en seconde période, mais malheureusement cela n’a pas suffi.»
Notes: Stade Léon Burrus 100 spectateurs; Arbitre: Leutrim Berisha. Avertissement à Micovic (55e). Blessé à l’épaule Jolissaint doit céder sa place à Lafouda (63e).
Dans quel état exactement l’US Boncourt accueillera-t-elle l’ogre du Seeland, ce soir (20 h)? On joue le dernier tour de qualification des petites ligues en Coupe de Suisse. Une victoire vous assure de jouer le premier tour principal la saison prochaine. C’est dire qu’on ne court pas pour rien! À l’arrivée, il pourrait y avoir une super League au LéonBurrus cet été…
Parietti continue
Mais voilà. L’effectif ajoulot est plus que décimé. Et l’est encore plus depuis samedi dernier. Guillaume Borruat, victime d’un contact brutal, est sorti sur blessure contre Lyss (victoire 1-0), souffrant au genou. Un probable forfait pour cette fin de saison qui s’ajoute aux nombreux autres déjà enregistrés (Viotti, Dylan et Steven Henzelin, Bastien Borruat, Simoes, Klaus). Du coup, le coach Thomas Parietti, dont le contrat a été prolongé pour la saison prochaine, est obligé d’appeler en renfort des éléments de l’équipe réserve de e 4 ligue (Lafouda, Micovic…).
Gigandet dépanne
L’effectif boncourtois est tellement décimé que l’entraîneur Thomas Parietti a enfilé les crampons pour donner un coup de main. On n’est jamais mieux servi que par soi-même paraît-il… Du coup, pendant qu’il épaulait le jeune Dylan Lacheux en pointe, Jacques Gigandet dirigeait l’équipe depuis le banc de touche. Et on peut dire que cela a réussi.
Mais les frontaliers doivent déjà se remettre d’attaque. En effet, l’USB reçoit le FC Bienne ce soir en Coupe de Suisse. Un Bienne qui n’a toujours pas perdu le moindre match en championnat…