En déplacement chez le néo-promu, les frontaliers entraient immédiatement dans le match.
À la suite d’un excellent mouvement collectif, Oliveira ouvrait la marque. Juste le temps de remettre en jeu et Dylan Henzelin doublait la mise. Le gardien Duval n’avait encore pas touché le ballon que son équipe menait par 2-0! Et ce n’était pas fini. À peine trois minutes plus tard, un tir de Cordier frappait le poteau droit des buts de Bieri. Le ballon rebondissait dans les pieds de Cordier qui ne laissait aucune chance au portier local. Il fallait attendre la 18e minute pour assister au premier arrêt de Duval sur un tir de Kocher. À la demi-heure, Sabot semait la panique dans la défense locale qui dégageait en corner. Non contents du résultat, les hommes de Parietti s’offraient un 4e but par Dylan Henzelin.
Certainement sermonné par son coach, Schüpfen relevait un peu la tête en seconde mi-temps en sauvant l’honneur. C’est finalement Sabot, sur un excellent travail personnel, qui scellait le score final. Si la victoire peut paraître facile, les Jurassiens y ont mis la manière.
Une page se tourne. Une autre va bientôt se rouvrir. Car la flamme pour le football brûle toujours chez Jacky Borruat.
Jacky Borruat a transmis le label du club pendant 20 ans. PHOTO GUILLAUME HENTZI
Le président de l’US Boncourt a passé la main en douceur la semaine passée, à son pote et ancien coéquipier Gilbert Goffinet. Vingt ans de service à la tête du club frontalier. Après une quinzaine d’autres sur le terrain, en très élégant meneur de jeu, quand le club dansait en première ligue. Et deux très brefs crochets à Porrentruy et à Bure comme entraîneur. Un solide dans le genre pilier fidèle. «On ne part pas comme ça, après un si long bail, sans émotions. J’ai tenté de donner une ligne de conduite, un état d’esprit, de faire partager ma passion du foot aux membres du club. Je voulais être au cœur des événements.»
«Mon plus beau cadeau»
Omniprésent sur le terrain, parmi les siens («Je suivais toutes les équipes jusqu’aux entraînements. Mon plus beau cadeau, c’est quand je pouvais aller arbitrer un match de juniors D»), Jacky Borruat a l’âme d’un médiateur. Tout le contraire d’un dictateur. On tient là le gars qui suggère la direction comme le jeu lorsqu’il l’orientait avec une rare élégance en numéro dix. «Cela a été mon seul poste, on jouait à l’ancienne, 4-3-3 classique. Professionnellement aussi, j’ai occupé une fonction de coordinateur chez Burrus (n.d.l.r.: devenu BAT) qui était faite sur mesure pour moi, je crois.»
L’homme de liaison par excellence. Sur le gazon d’abord, où il tirait les ficelles: «Je devais faire en sorte que le boulot soit fait offensivement, mais aussi défensivement par toute l’équipe.» Un œil ici, un autre là. Pour que tout soit fait et que l’équipe puis le club, en tant que dirigeant et c’est kifkif, aille de l’avant.
Pourquoi on a fait faux
Une ligne de conduite donc. «Du respect d’abord. Pour les collègues de comité, les coéquipiers, les arbitres, le jeu, cela a été mon credo. Ces quatre dernières saisons, l’US a toujours tiré des lauriers au Fair-play du cœur.»
Un état d’esprit. «Le sourire! Il est un indicateur de la santé du club. Des gars qui viennent au match et à l’entraînement avec le sourire, c’est primordial. Et qui déconnent, qui plaisantent, ça détend, ça relativise les choses et c’est hyper important.»
Une passion: «Moi, c’est clairement le jeu. Et quand j’ai commencé comme membre du comité, j’ai insisté sur l’importance d’une commission technique, c’est de là que tout part. C’est l’analyse d’un résultat, d’un match qui m’importait. Pourquoi on a fait faux, comment on peut corriger. Quand nous avons échoué en finale contre Sloga, il y a trois ans, un supporter m’avait lancé que c’était inadmissible, vu nos infrastructures, etc., etc., etc. Je lui ai répondu que si nous avions échoué, c’est que nous avions fait faux quelque part.» L’US Boncourt a retrouvé la 2e
ligue un an plus tard. Avec les sains principes du beau jeu de la maison. «C’est une de mes grandes fiertés, entre guillemets, de pouvoir convaincre des gars de venir chez nous pour le label de bon football, pour l’esprit. Et notamment les Français, juste de l’autre côté, qui ne connaissent pas ou plus le fait de se retrouver ensemble après l’effort. La buvette est devenue un espace de convivialité et j’en suis aussi très heureux.»
Pas un centime
Le travail a été conséquent. Et l’US Boncourt a dû le faire alors qu’il a perdu son parrain très apprécié, et qu’il a dû revoir son train de vie à la baisse. «Nous ne pourrons jamais dire assez notre reconnaissance pour Charles Burrus. Il y a eu un boulot de fou pour obtenir les compensations des terrains annexes avec l’arrivée de l’autoroute, la construction d’une tribune, mais cela a été un bonheur pur.»
Au passage, situation oblige, le club a décidé, il y a cinq ans, de ne plus offrir un traître euro à quiconque. Pas même en frais de déplacement? «Pas un centime! Vous souriez et je sais que 9,5 personnes sur 10 auxquelles j’affirme ça ne le croient pas. Mais c’est vrai, et vrai à 300%! Le seul petit bonus, si j’ose dire, c’est un petit souper de temps à autre, par exemple lors d’une sortie que les joueurs paient eux-mêmes.»
Un dernier rêve pour l’US Boncourt? «C’est à la nouvelle équipe qu’il reviendra de définir les lignes. Mais je ne me vois pas venir vous dire que nous devons grimper encore et viser une place tout en haut e de la 2 ligue inter dans les trois ans à venir!»
Pour Jacky Borruat, et nous avons bien saisi, l’essentiel est que l’US reste l’US.
Coups de coin
Jacky Borruat et le foot à 5 ans dans les clubs «L’horreur! On inflige du football structuré et stéréotypé à des gamins dès qu’ils savent marcher. Comment voulez-vous, à 17 ans, qu’ils n’en aient pas marre? Il y a 30 ans, les gosses s’organisaient tout seuls, faisaient leurs matches tout seuls et les leaders se révélaient tout seuls. C’était un football naturel. Il faut qu’on retrouve du bon sens.»
Le foot ajoulot tourne en rond… «D’abord parce que le tourisme footballistique est devenu effrayant. Je ne joue pas deux matches, je vais voir ailleurs. Ça voyage beaucoup. On ne peut pas avancer comme ça. Mais le football est cyclique aussi. Il n’y a pas si longtemps, Alle était en 1 ligue, Porrentruy en 2e inter. On n’y voit plus très clair en ce moment entre nos 3e, 2e et 2e
inter. Un club ajoulot en 2e inter et deux en 2e ligue, ce serait déjà bien.» Un honnête (re)début.
Il n’y a plus de Jurassiens en Super League «Ceux qui ont vraiment la volonté de trouver une filière pour arriver au haut de l’affiche y parviendront parce qu’elles existent. L’ont-ils encore? Nous avons des gars en Challenge League. Mais il faut retourner le problème: la réduction des deux plus hautes catégories du pays à dix clubs se révèle catastrophique. On travaille en haut lieu à une correction. Maintenant, si on tente d’imiter la France, l’Angleterre ou l’Allemagne, on risque fort le n’importe quoi.»
L’évolution du jeu
«On pratique plus aujourd’hui en explosivité, en réactivité, en vitesse. Je fais juste remarquer qu’avec l’US Boncourt de la 1 ligue, nous nous entraînions deux fois par semaine et nous tenions souvent mieux nos matches physiquement, sur la distance, que des clubs alémaniques qui avaient déjà passé à trois ou quatre entraînements.»
Le synthétique? «Non, je ne m’y suis pas fait. Le synthétique doit rester une solution pour s’entraîner de novembre à mars. Sinon, c’est un autre sport.»
Le 1er match en 1re ligue «J’ai raté mes deux premières passes. Directement à l’adversaire. Et j’entends encore Serge Renaud, une star de l’équipe, lancer un Ça fait ch… de jouer avec des pommes! Aujourd’hui, un jeune aurait sûrement quitté le terrain avec doigt d’honneur et tutti quanti.» Il a fait le dos rond et s’est éclaté dix ans aux commandes de l’US Boncourt. «Je me suis dit que je devais m’améliorer.»
La prochaine étape La flamme brûle toujours. Engagé sur différents fronts pour l’ensemble du foot jurassien, Jacky Borruat sera officiellement présenté comme candidat à la présidence de l’AJF par son comité en février prochain, après l’intérim assuré par Patrick Wäspe. Quand on aime… CM
À l’issue d’un match largement maîtrisé, Boncourt est venu à bout d’une équipe de Courtételle qui n’a finalement jamais réussi à rentrer dans son match.
Et pourtant, la rencontre a commencé de manière plutôt équilibrée. Tenant tête à une équipe de Boncourt volontaire et organisée, Courtételle a réussi à contenir les offensives de son hôte. Ainsi, malgré les bonnes intentions émanant de Cordier, intenable sur son côté droit, Boncourt ne parvenait pas à prendre le dessus. À la demi-heure, Steven Henzelin trouvait dans l’axe aux dix-huit mètres Bottelli qui, d’une frappe instantanée, manquait de peu l’ouverture du score, le cuir frôlant le montant gauche. Dans la foulée, la recrue estivale Stéphane Cordier décochait un tir cadré, finalement arrêté (33e). Courtételle répliquait par une jolie frappe plein axe signée Vitali, mais ce dernier ne trouvait pas le cadre, d’un rien (41e).
La joie des Boncourtois, qui ont dominé leur sujet face à Courtételle. PHOTO GUILLAUME HENTZI
Coup de massue pour Courtételle
Boncourt multipliait les assauts en ce premier acte. Et les efforts finissaient par payer. Après une énième occasion, c’est finalement sur coup franc que les locaux prenaient l’avantage. Depuis le flanc droit, Bottelli trouvait Cordier, qui ouvrait la marque d’une tête décroisée (44e). Coup de massue pour Courtételle qui encaissait un but au plus mauvais moment, avant la pause.
Au retour du thé, les occasions franches s’amenuisaient. Ou plutôt pendant un petit moment. Du côté de Courtételle, l’on n’arrivait toujours pas à trouver le chemin des buts. Les hommes de Gonzalez ne parvenaient pas à poser leur jeu et faire circuler le cuir entre les lignes. Ce que réussissait à faire avec brio son adversaire du jour, à l’image de cette belle action: Cordier parvenait à déborder sur le couloir gauche pour trouver en retrait Sabot qui trouvait d’un centre tir Borruat, mieux placé à droite et qui se chargeait de pousser le cuir sur la ligne de but pour le 2-0 (75e). En cette fin de match, Boncourt prenait incontestablement le dessus sur un adversaire dépassé. Dylan Henzelin tentait un lob croisé un peu trop audacieux (87e), tandis que Sabot, superbement servi au point de penalty par Borruat dans la foulée (91e), manquait l’offrande du 3-0, pour un contrôle de trop.
Bref, l’addition aurait pu être plus lourde pour Courtételle qui limite donc les dégâts avec ces deux buts encaissés. Très bonne opération pour Boncourt qui décroche une victoire logique.
Nous vous présentons un joueur de l’USB à l’honneur, il s’agit d’Amar Lalouani. Entraîneur assistant de la 2ème équipe, au club depuis de nombreuses années, nous l’avons rencontré et lui avons posé quelques questions afin que vous puissiez mieux le connaître ! Excellente lecture à vous !
INFORMATIONS PERSONNELLES
Nom
Lalouani
Prénom
Amar
Surnom
Sexe
masculin
Âge
48
Au club depuis
plus de 20 ans
Travail
Au service d’une commune
Poste de prédilection
milieu offensif
Habite à
Montbéliard
Pedigree
QUELLES SONT TES PRINCIPALES QUALITÉS ?
Ça c’est aux joueurs de le dire!
En dehors du foot, quels sont tes hobbys?
Musculation, shopping, voyages.
Que représente l’USB pour toi?
Une grande famille avec beaucoup de respect.
Quel est ton meilleur souvenir de foot?
Mes premiers pas au club de Boncourt.
QUEL COÉQUIPIER REDOUTES-TU LE PLUS ?
Mister Jacky Borruat!
Le plus beau but que tu as marqué…
Une reprise de volée contre Porrentruy.
Si tu pouvais mettre un petit pont à un de tes coéquipiers, ce serait…
Daniel Micovic pour dégonfler son boulard… lol…
QUELS SONT TES OBJECTIFS POUR CETTE SAISON ?
De jouer le haut du classement.
TU GAGNES UNE FORTUNE À L’EUROMILLION, TU RACHÈTES UN CLUB, FAIS-MOI TON 11 DE RÊVE…
L’équipe du Réal Madrid actuelle me plaît, et je prends Neymar en plus.
DE QUEL CLUB N’ENDOSSERAS-TU, AU GRAND JAMAIS, LE MAILLOT ?
Pas un en particulier, mais aucun à part Boncourt!
Transition à l’US Boncourt, son emblématique président Jacky Borruat a passé le flambeau à Gilbert Goffinet après 20 ans de bons et loyaux services comme président du club.
La grande famille de l’USB a fêté comme il se doit son président, par une standing ovation lors de l’assemblée générale du club qui s’est tenue le mardi 26 septembre 2017, devant une salle comble remplie par les joueurs et amis du club.
Après 30 ans de club, dont 20 comme président, Jacky a passé le témoin à Gibus, son « fidèle lieutenant », lui-même vice-président depuis la même époque. C’est donc une transition dans la continuité qui s’opère au sein du club.
Entre émotion et satisfaction, Jacky a notamment relevé que se sont les femmes et les hommes qui font la pérennité d’un club.Il s’est réjoui de la bonne santé du club et du renouvellement au sein du comité directeur à qui il fait confiance pour la gestion à venir. Jacky a souvent relevé la phrase suivante: « chacun a une place et chacun à sa place », formule qui caractérise le rôle que chaque membre a à jouer dans la société. Pour lui, la formation est et restera la priorité de notre club, preuve qu’il a raison au vue des nombreux ex-juniors du club qui alimentent nos équipes actives actuellement. Une déception restera évidemment celle de la division du club en 2005, mais voit avec confiance et sérénité l’évolution des choses et un rapprochement pour l’avenir.
Des remerciements ont été adressés également à Alain Saner, secrétaire pendant 11 années et Gilbert Goffinet pour ses 20 ans de comité.
C’est donc ce dernier qui aura la « lourde » tâche de remplacer l’omniprésent Jacky comme président ses prochaines années pour continuer de faire grandir la famille de l’US Boncourt.
Pour terminer, Alain Saner a été nommé membre d’honneur, et Jacky Borruat président d’honneur de l’US Boncourt. Par ailleurs, ce dernier se présentera à la présidence de l’AJF en février 2018. Nous leur souhaitons bonne chance dans leurs futures activités. (Yannis Babey)
En déplacement sur les bords de la vieille Aar, l’US Boncourt a réalisé une très bonne opération. Les protégés de Thomas Parietti menaient encore 2-1 deux minutes avant le coup de sifflet final.
Très bon début de match des Jurassiens, qui s’installaient résolument dans le camp des «sucriers» dès le coup d’envoi. À la 6ème minute déjà, la défense locale devait parer au plus pressé sur un tir de Bottelli. Le corner qui suivait voyait la reprise de Prêtre passer un rien à côté.
Quatre minutes plus tard, sur le cinquième corner tiré par Oliveira, Bottelli voyait son coup de tête dégagé sur sa ligne de but par un arrière local alors que son gardien était battu.
Il fallait attendre la 17ème minute pour assister à la première incursion d’Aarberg dans les seize mètres des frontaliers, mais Duval veillait au grain.
Contre toute attente et contre le cours du jeu, c’est Aarberg qui ouvrait le score par Schleiffer. Mais, à deux minutes de la mi-temps, un défenseur local commettait une faute dans ses seize mètres. Le penalty sifflé par l’arbitre était proprement transformé par le capitaine Jim Bottelli: 1-1.
En seconde mi-temps, le jeu s’équilibrait quelque peu. Sur le dixième corner, Viotti, en bonne position, manquait sa reprise (52ème). Boncourt ne se contentait pas de ce résultat nul et, à la 61ème minute, Oliveira se jouait de la défense locale et battait imparablement Lorenz Känel.
Alors que l’on s’acheminait vers une victoire méritée des hommes de Thomas Parietti, un contre favorable permettait à Aarberg d’égaliser. Les esprits s’échauffèrent, l’arbitre et l’un de ses assistants se mirent en évidence en expulsant Oliveira du banc des joueurs. Dommage, car jusqu’à cet instant, la partie avait été correcte.
Notes: Aarolina, 130 spectateurs. Arbitre: M. Germann. Avertissements: 28e Steven Henzelin. 78e Oliveira. 79e Greder. 89e Guillaume Borruat (tous pour jeu dur). À la 89e expulsion du banc d’Oliveira.
Les étoiles *** Jim Bottelli (Boncourt) ** Patrick Oliveira (Boncourt) * Fabian Schleiffer (Aarberg)
Au terme d’un match très engagé (7 avertissements), Boncourt et Azzurri ont finalement partagé les points.
La première période ne donnait pas grand-chose à se mettre sous la dent. Tout juste pouvait-on noter une reprise de Lacheux, sur un centre signé Viotti (15e). Pourtant, l’occasion était belle pour les locaux d’ouvrir la marque. Le deuxième acte a démarré sur les chapeaux de roues. Auteur d’une première tentative infructueuse, Nsita, sur le couloir droit, mettait cette fois tout son monde dans le vent pour expédier une puissante frappe croisée qui trompait Duval. Décidément libre et inspiré sur le flanc droit, le même Nsita tentait de nouveau un tir croisé, mais croisait trop. Les deux équipes ne se faisaient aucun cadeau au milieu, avec beaucoup trop d’engagement et de fautes, Boncourt cherchait le ballon de l’égalisation. Ce que parviendra finalement à faire Julien Viotti, d’un coup franc magistral en pleine lucarne gauche. Coup de massue pour les Biennois qui croyait tenir leur avantage.
Match engagé au stade Léon Burrus (photo Dédé Fridez)
Cette magnifique réalisation de Viotti clôturait finalement le match sur un nul somme toute logique au vu de l’équilibre qui a régné. Boncourt est parvenu à arracher le match nul face à une équipe très physique.
Notes: Léon Burrus. 100 spectateurs. Arbitre: M. Pic. Avertissements à Prêtre, Dylan Henzelin et Steven Henzelin pour Boncourt. Avertissements à Muscas, Rodrigues, Aubry et Diabanza pour Azzurri.
Nous vous présentons un joueur de l’USB à l’honneur, il s’agit d’Alix Klaus. Membre et capitaine de la 1ère équipe, patron de la défense, nous l’avons rencontré et posé quelques questions afin que vous puissiez mieux le connaître ! Excellente lecture à vous !
INFORMATIONS PERSONNELLES
Nom
Klaus
Prénom
Alix
Surnom
Kanoux
Sexe
masculin
Âge
27
Au club depuis
l’école de foot
Travail
menuisier
Poste de prédilection
défenseur central
Habite à
Boncourt
Pedigree
QUELLES SONT TES PRINCIPALES QUALITÉS ?
Vitesse et 3ème mi-temps
En dehors du foot, quels sont tes hobbys?
Plongée,Moto
Que représente l’USB pour toi?
Mon club de toujours qui m’a fait progresser
Quel est ton meilleur souvenir de foot?
La promotion en 2ème ligue à La Neuveville!
QUEL COÉQUIPIER REDOUTES-TU LE PLUS ?
Romain (Corbat), j’aimerais pas aller au duel avec lui…
Le plus beau but que tu as marqué…
Je marque que des auto-goals, du coup ma tête croisée dans la lucarne du Cuche sur un coup-franc adverse, à Pleigne je crois !
Si tu pouvais mettre un petit pont à un de tes coéquipiers, ce serait…
Ce serait…je vais tenter ma chance sur un p’tit nouveau….Y.Duval 29!
QUELS SONT TES OBJECTIFS POUR CETTE SAISON ?
Être dans les 5 premiers du Championnat et gagner la coupe JU!
TU GAGNES UNE FORTUNE À L’EUROMILLION, TU RACHÈTES UN CLUB, FAIS-MOI TON 11 DE RÊVE…
L’équipe de Liverpool me convient, je racheter le club…
DE QUEL CLUB N’ENDOSSERAS-TU, AU GRAND JAMAIS, LE MAILLOT ?
Au terme d’un match rythmé et agréable à suivre, la deuxième garniture de l’US Boncourt a logiquement pris le meilleur sur le FC Porrentruy, s’imposant 3-1 au final. Les frontaliers succèdent ainsi au FC Cornol au palmarès de la Coupe d’Ajoie.
Les premières minutes étaient pourtant dominées par des Bruntrutains plus tranchants. Et ils ne tardaient pas à concrétiser leur domination puisque Schepard, après une jolie percée solitaire plein axe, s’en venait battre Goffinet, le portier frontalier, dès la quatrième minute.
Les «rouge et noir» ne profitaient cependant pas longtemps de cet avantage, puisqu’à la 10e minute, Mathieu profitait d’une mauvaise relance de la défense de Porrentruy pour se présenter seul devant Hantz, qu’il éliminait d’un joli crochet avant d’égaliser.
Ce but malheureux excepté, c’est toujours Porrentruy qui produisait le plus de jeu, amenant généralement le danger en mettant sur orbite Alexis Gester avec de longs ballons très précis sur le couloir gauche. Ils manquaient de doubler la mise à la 20e au terme d’une suite de maladresses dans la surface boncourtoise.
Plus expérimenté et plus serein que Porrentruy, l’US Boncourt enlève la coupe d’Ajoie 2017. PHOTO QJE
Une histoire de coups francs
Le jeu s’équilibrait ensuite, mais Porrentruy avait le malheur d’offrir deux bons coups francs à l’artificier frontalier Micovic, qui n’en demandait pas tant. Si le premier passait juste au-dessus de la transversale, le second (30e minute), pourtant à 35 mètres, terminait sa course dans le petit filet de Hantz. On assistait ensuite à une belle passe d’armes jusqu’à la mi-temps, les deux équipes alternant intelligemment jeu court et jeu long toujours assez précis, sans parvenir réellement à se montrer dangereux.
C’est à nouveau Porrentruy qui rentrait le mieux dans la seconde période, sauf qu’ils ne parvenaient pas à la concrétiser. La faute notamment à Husser, le capitaine boncourtois, qui, à la 49e minute, parvenait à souffler l’égalisation aux Bruntrutains en taclant magnifiquement pour empêcher le ballon de franchir la ligne de but. La partie perdait ensuite un peu en intensité, et, à la 69e minute, Hantz réussissait une double parade de toute beauté pour maintenir les siens dans la partie. Las pour lui, sur le corner suivant, il devait à nouveau à nouveau capituler devant Mathieu, qui laissait exploser sa joie, sentant le trophée tout proche.
Ce but avait le don de saper le moral du club du chef-lieu ajoulot, qui, excepté sur de rares ballons arrêtés, n’arrivait plus à se montrer réellement dangereux. Le trophée partait ainsi aux portes de la France.
Boncourt II – Porrentruy 3-1 (2-1)
US Boncourt: Goffinet; Bey, Husser, Micovic, Rossenblatt; Mathieu, Lafouda, Strahm, Lepage; Tillot, Meusy. Ont également joué: Viotti, Oliveira, Pourprix, Dodane, Küng.
FC Porrentruy: Hantz; Wallimann, Figueiredo, Pape, Alexis Gester; Dole, Schepard, Reiset, Axel Gester; Anniccchiarico, Perteshi. Ont également joué: Rein, Nyoka, Fusaro.
Buts: 4e Schepard 0-1. 10e Mathieu 1-1. 30e Micovic 2-1. 70e Mathieu 3-1.
Notes: Stade communal de Fontenais, 90 spectateurs. Arbitre: Antonio Marques, de Delémont. Porrentruy sans Gouffran, Mejuto (blessés), Cerf (vacances) ni Bastian (armée). Boncourt au complet. Aucun avertissement.