La chaleur est au rendez-vous








La chaleur est au rendez-vous








Dimanche matin L’US Boncourt a rendu hommage et remercié Philippe Baumgartner, soigneur du club depuis de nombreuses années.

Homme discret mais ô combien précieux, jamais avare de bons conseils, inimitable imitateur, Phiphi a marqué le club de son empreinte et le club souhaitait, à travers ces quelques lignes, le remercier pour son dévouement et ses services.


Pour son dernier match de la saison, Boncourt l’a emporté sur un score sans appel. Malgré l’absence de nombreux titulaires, la formation frontalière a fait le job à Schönbühl.
La première mi-temps n’a pas donné grand-chose. Tout juste pouvait-on noter cette action de Lacheux, à la 25e, qui a été l’auteur d’un joli coup franc passé non loin de la lucarne. Mais autrement, aucune action susceptible d’entraîner l’ouverture du score n’a animé ce premier acte au bout duquel les deux équipes se neutralisaient. Au retour des vestiaires, Boncourt accentuait le rythme. Simoes Oliveira ouvrait la marque.

Bien en jambes, les hommes de Vincent Ducommun ont ensuite fait le travail pour se mettre à l’abri. Dylan Lacheux s’est rapidement montré dangereux en tentant un lob audacieux (50e) et une frappe plein axe passée non loin du cadre. Avant de se montrer concrètement décisif, comme souvent cette saison. Lancé plein axe par Vincent Aubert, l’attaquant boncourtois éliminait le dernier défenseur pour s’en aller droit au but. Il armait un tir croisé du pied gauche pour doubler la mise.

Après le match nul contre Cornol la semaine dernière, Boncourt a ainsi rectifié le tir en retrouvant le chemin de la victoire. RMA
Schönbühl: Ryf; Bill, Von Weissenfluh, Plüss, de Graff; Aeberhard, Ritler, Flower, Tükenmez; Budakova, Gojani.
Boncourt: Bastien Borruat; Gerber, Corbat, Klaus, Aubert, Guillaume Borruat (46e Cordier); Prêtre, Riedo, Simoes Oliveira; Lacheux, Meusy (70e Micovic).
Buts: 60e Simoes Oliveira 0-1. 75e Lacheux 0-2.
Notes: 100 spectateurs. Boncourt sans Duval, Sabot et Viotti (raisons privées).
Les étoiles
*** Dylan Lacheux (Boncourt) ** Patrick Simoes Oliveira (Boncourt) * Bastien Borruat (Boncourt)
Face à une solide équipe de Boncourt, Cornol, n’a pas réussi à prendre l’avantage. Et pourtant, tous les ingrédients étaient réunis pour que le match prenne une autre tournure.
Temps magnifique et pelouse impeccable, fidèle à son habitude. Mais le match est resté très fermé. L’US Boncourt, qui n’avait pas validé son maintien, se devait de récolter ne serait-ce qu’un petit point. Cornol était venu à la frontière en espérant valider sa montée en 2e ligue inter. Il aurait fallu pour cela gagner et que son concurrent Azzurri ne l’emporte pas. Mais les Biennois ont fait le travail.

Parti sur un rythme soutenu, le match démarrait avec une belle occasion de Tschanz, qui butait sur le denier rempart boncourtois (5e). C’était ensuite au tour de Boncourt de s’avérer dangereux. Héritant d’une offrande au deuxième poteau, Corbat manquait sa tête croisée (20e). Un bon rythme au début, mais des occasions pas forcément au rendez-vous malgré l’intensité proposée par les deux équipes.

En quête de victoire, Cornol manquait une belle occasion d’ouvrir la marque. Mais l’échappée en solo de Roman Huber s’avérait infructueuse (65e). Alors que Cornol continuait à faire pression, Boncourt poursuivait ses efforts pour conserver ce score nul et vierge. Après un bon débordement de Chouabi côté droit, ce dernier parvenait à centrer en retrait dans la surface. Voulant écarter le danger, Klaus, à la réception, a failli tromper son gardien mais Duval a sorti le grand jeu pour stopper le ballon envoyé par son défenseur… Finalement, le derby ajoulot s’est terminé sur le score de parité. Cornol a toujours son destin en mains. Une victoire finale contre Courgenay lui assurerait quoi qu’il arrive une promotion en 2e ligue inter. RMA

US Boncourt: Duval; Gerber, Corbat (Micovic 65e), Klaus, Aubert; Borruat, Szymczak, Riedo, Viotti (Prêtre, 76e); Cordier, Sabot (Meusy, 66e).
Cornol: Oudot; Steullet, Tristan Rayot, Voisard, Rondez; Baume, Garcia (84e Jordan Rayot), Comment; Riedo (72e Chouabi), Huber, Tschanz (63e Loutenbach).
Notes: Léon Burrus. 150 spectateurs. Arbitre: M. Jenzer. Aucun avertissement.
Les étoiles
*** Yoan Duval (Boncourt)
** Hamza Chouabi (Cornol)
* Stéphane Cordier (Boncourt)
Nous vous présentons aujourd’hui un joueur de notre équipe senior, il s’agit d’André Fridez, ancien gardien de but converti en demi de couloir…! Membre historique du club, nous l’avons rencontré et lui avons posé quelques questions afin que vous puissiez mieux le connaître ! Excellente lecture à vous !
| Nom | Fridez |
| Prénom | André |
| Surnom | Dédé |
| Sexe | masculin |
| Âge | 56 ans |
| Au club depuis | 1973 |
| Travail | administration fédérale des douanes |
| Poste de prédilection | gardien du buts |
| Habite à | Boncourt |
Cela fait des années que je les cherche, mais impossible de mettre la main dessus.
La généalogie, l’histoire, la photographie.

Un train…..Un train fabriqué par une équipe de copains, qui au printemps 1931 sous un tilleul à proximité de l’atelier de Louis Prêtre dit le Louki à la Route de France, ont décidé de le mettre sur les rails avec son premier président Henri Plomb. Très rapidement en 1933 Léon Burrus accepte la présidence d’honneur et soutiendra la société tout au long de son parcours. Il faudra un peu de temps pour trouver les installations adaptées. Tout d’abord derrière le cimetière, mais très vite les prés des Lomennes sous Milandre s’imposeront. Il y aura tout d’abord le terrain de la Nod et ensuite le terrain des Lomennes. Ces terrains seront les témoins des hauts et des bas des premières saisons de l’USB. Une première ascension au milieu des années 40 mais qui sera de courte durée. Il faut attendre le milieu des années 50 pour retrouver l’USB en 3èmeligue pour une dizaine d’années. Mais pendant cette période tout ne fut pas simple. Il faudra quelques footeux chevronnés pour relancer la machine dans ces moments ou la discorde n’était pas loin. Mais voilà qu’en 1964 c’est la rechute en 4èmeligue. Trois ans plus tard, un tournant à l’USB. Les dirigeants du moment par son président Pierre Prongué débauche Gérard Gigandet du FC Alle pour lui proposer de porter et de conduire les couleurs de l’US Boncourt. A partir de ce moment là, tout s’enchaîne avec succès. L’inauguration du flambant neuf stade Léon Burrus en 1968 et dans la continuité l’éclairage en automne 1973 et pour parfaire le tout, c’est l’ascension en 3èmeligue en 1969. La saison qui suit (1970) propulse l’équipe en 2èmeligue, c’est l’euphorie. Quatre ans plus tard, encore plus fort, nous sommes en 1974, c’est la 1èreligue, après des matchs de finale à couper le souffle. Onze saisons dans cette catégorie de jeu sous la présidence de Marcel Bourquenez, avec Gérard Gigandet à la barre qui aura réussi a hisser son équipe de la 4èmeligue jusqu’à la 1èreligue en à peine 5 ans. Il sera relayé successivement par Michel Friche, Alain Vuillaume, Jacques Gigandet et Jacques Chapuis dans cette catégorie de jeu.
Suite à une double relégation 1985, 1986, il faut reconstruire. Les dirigeants se reposent sur les jeunes du club, de la même manière que sous la présidence de Pierre Prongué. Marcel Bourquenez préside le club depuis 15 ans, et les 11 années qui suivront (au total 26 ans) marqueront le club, avec ses succès , promotion en 2èmeligue en 1989 sous la houlette de Gérard Sabot, et en 1993 avec aux commandes Francis Humair. 1997, après 26 ans à la présidence Marcel Bourquenez cède le témoin à Jacky Borruat. Il ne faut pas attendre longtemps pour voir l’USB renouer ou presque avec son passé. 1998, l’occasion se présente pour rejoindre la 1èreligue, avec le match de barrage contre le FC Widnau. Avec Jacques Gigandet à la baguette, et sans démériter, les matchs aller et retour ne suffiront pas pour s’imposer face à cette solide équipe saint galloise. Mais les ambitions ne s’arrêtent pas là, car deux ans plus tard , Jacques Gigandet conduit son équipe en 2èmeligue interrégionale. Il récidivera en 2002, après avoir terminé en tête de son groupe de 2èmeligue. Cette année coïncidera avec le début des travaux de construction de la nouvelle buvette-tribune du club et ceci grâce au soutien de son président et de sa présidente d’honneur Charles et Bernadette Burrus. La commune ne sera pas en reste et mettra à disposition des vestiaires complétement rénovés. De belles années de football à Boncourt depuis plusieurs décennies et selon les observateurs toujours imprégné de jouerie. Après avoir quitté la 2èmeligue interrégionale en 2005, une belle période en catégorie 2èmeligue se profile au stade Léon Burrus. Et malgré une relégation malheureuse en 2012, ce sera pour mieux rebondir en 2016 avec l’entraîneur Thomas Parietti. Retour vers la 2èmeligue avec à sa tête un nouveau président, Gilbert Goffinet, tout fraîchement élu en 2017 pour remplacer Jacky Borruat qui était aux commandes du club depuis 20 ans. A l’US Boncourt tout est dans la continuité et la mesure…! Voilà pour moi ce que représente l’USB…!
C’est difficile de relever un seul événement. Mais peut-être le match de barrage pour accéder à la 2èmeligue joué sur le terrain du FC Moutier contre le FC Worb en 1993. Après avoir bagarré dans les matchs de poule, cela n’avait pas suffit et il avait fallu encore se confronter à l’homologue de l’autre groupe bernois. Victoire 3 à 1 et promotion en 2èmeligue.

Le jour où tu redoutes un coéquipier , il faut arrêter le foot …..
Peut-être pas le plus beau, mais le plus inattendu. Un dimanche après-midi à Cornol lors d’un match de championnat de 2èmeligue. Nous étions mené 1 but à 0, et nous poussions pour égaliser. Un dernier corner est concédé par Cornol et je décide de quitter mon but pour me positionner au deuxième poteau dans la surface de réparation de Cornol. Le corner est tiré, le gardien tente une sortie, ne réussi pas à s’emparer du ballon, et j’en profite pour prendre le ballon de volé, intérieur du pied et cela fini au fond des filets. Score final 1 but partout.
Pour garder l’esprit sportif, le vrai, ne jamais tomber dans la provocation.
Finir en un seul morceau. J’ai tout numéroté , de cette manière si cela se déglingue, je peux tout remonter.

René Mathez, André Mathez, Jean Mathez, Marius Mathez, Bernard Mathez, Georges Mathez, Louis Bregnard, Maurice Bregnard, Adrien Bregnard, Germain Bregnard et André Berberat. Les pionniers des premières années de l’USB. Mais même avec l’argent il y a des choses que l’on ne peut pas obtenir…….
Ce serait, si ce club existe, un club coucou.
Il ne faut jamais oublier qu’un club ne nous appartient pas , mais que nous sommes au service du club.

Si on savait déjà que Courroux et Alle se disputeraient l’ascension en 2e ligue (match aller du barrage ce samedi), la dernière journée de championnat a accouché de scénarios similaires dans la lutte pour le maintien dans les deux groupes 100% jurassiens de 3e ligue. Samedi, le «chasseur» Courfaivre s’est imposé en vain face à Val-Terbi, le «chassé» Tavannes/Tramelan s’imposant dans le même temps face à Moutier. Dans le groupe ajoulot, qui a livré son verdict dimanche matin à l’heure des croissants, Boncourt a explosé le voisin Lugnez-Damphreux 6-2 pour beurre, Chevenez s’imposant dans le même temps sur les bords du Doubs 3-0. Boncourt II et Courfaivre accompagnent ainsi Clos du Doubs et Develier II, déjà relégués depuis quelque temps, en 4e ligue. QJE

Courtételle – Boncourt: 0-0. Vendredi soir, par un magnifique temps estival, le centre sportif de Courtételle avait fait le plein pour le derby. Si ni Vadais ni frontaliers n’ont trouvé la faille, ils ont livré une prestation tout à fait digeste. «Les deux équipes ont d’abord cherché à ne pas encaisser pour pouvoir l’emporter par la plus petite des marges. On a eu des occasions, eux aussi. Le match nul est logique», analysait le demi ajoulot Xavier Riedo.

Un constat que ne partageait pas totalement le camp adverse, qui perd des plumes pour la première fois ce printemps. «Nous, on voulait absolument marquer quand même! Mais c’est vrai que plus le temps avançait, et plus on cherchait surtout à ne pas encaisser», analysait le portier Louis Schwab, auteur d’une parade décisive dans les derniers instants. Les deux hommes s’accordaient sur un point: la partie aurait pu basculer d’un côté ou de l’autre, comme le résume bien Louis Schwab: «En première mi-temps, on mérite peut-être le 1-0, car je n’ai pas eu de frappe. Mais sur la fin de match, on était désorganisés, peut-être à cause des changements, très rapprochés. C’était bien huilé, et tout à coup tout s’est grippé.»


Boncourt – Develier: 1-1. Juste constat de Thomas Sabot, grâce à qui le penalty (transformé par Jim Bottelli, 6e) a été obtenu pour Boncourt. «On s’en sort très bien avec ce point» souffle l’attaquant frontalier. «Sur la deuxième mi-temps, ils ont beaucoup mieux joué au ballon. On n’a vraiment pas réussi à faire notre jeu.» L’USB a concédé beaucoup trop de pertes de balles et semblait aussi à court physiquement à mesure que le temps passait. Sans doute qu’un un petit rappel de travail foncier en cette fin de saison ne fera pas de mal… RMA

Si ce nul avait un goût de victoire pour les locaux, on ne pouvait pas en dire autant pour un Develier resté sur sa faim. «Quel dommage de perdre deux points comme ça. On leur a donné un goal!», regrettait le coach Alain Bottelli. «Le penalty est leur seule occasion de marquer! On a pu développer nos actions sans pouvoir les concrétiser. On joue avec un certain pressing physiquement. Content du groupe. J’ai vu une équipe qui a la capacité de conclure dans les cinq premiers.» L’objectif reste le maintien. «Il nous faudra 26 points, insiste Bottelli, dont l’équipe affiche actuellement 20 points.» RMA


Courgenay – Boncourt: 1-2. Un penalty de Jim Botelli permet aux frontaliers d’empocher la mise. Sur l’ensemble, un nul aurait été plus équitable. Le local Kevin Jubin, naturellement très déçu. «On a fait une très bonne première mi-temps et on s’est ensuite reposé sur nos acquis alors qu’on était supérieur. Après le thé, ça se complique. Des faits de jeu contre nous, des buts évitables. Dans le contenu, on sent qu’on est quand même bien.» Courgenay a une semaine anglaise à négocier avec la réception de Schönbühl demain puis celle de Grünstern samedi. Une double occasion pour repartir du bon pied. Pour le défenseur des Oies, «ce match de mercredi nous donne une chance de réagir tout de suite et il faut la saisir!» LPE
Sourire, par contre et bien sûr, sur le visage de Jim Botelli, qui a une nouvelle fois proposé une prestation de choix en défense. Passeur décisif sur le 1-1 et auteur du penalty vainqueur! «On démarre très mal en encaissant un but d’entrée, mais après nous ne nous sommes jamais affolés, et nous avons bien réagi. Au final, on a un peu de réussite avec ce penalty mais cela fait partie du jeu.» Vrai: les Boncourtois ont tous tiré à la même corde pour inverser cette situation compliquée. LPE
Boncourt-Grünstern: 3-0. Et de belles frayeurs. Thomas Sabot a été contraint de quitter la pelouse à la suite d’un choc à la tête (36e). Victime d’un coup de pied involontaire d’un défenseur, Sabot, qui y était allé franchement pour pousser le cuir au fond des filets, a été stoppé net. Sans gravité, heureusement. Le stopper visiteur Nicolas Grünig nous a quant à lui donné de vraies sueurs froides. Déjà victime de deux commotions cérébrales par le passé, qui l’obligent à jouer avec un casque de protection, il s’est effondré dans les dernières minutes après avoir été pris en sandwich. Le Stellien a tenté de se relever mais il a perdu l’équilibre, provoquant l’inquiétude de son père en tribunes, qui s’est précipité sur le terrain. Là encore, fort heureusement, le joueur a fini par se relever et marcher, mais sans aller rejouer. RMA

Pas du genre à pratiquer la langue de bois, Dylan Lacheux a estimé que son équipe était «passée à côté de sa première mi-temps» (ndlr: 0-0). «En fait, on dominait sans dominer. C’était un faux rythme mais en deuxième, plus haut, on a vraiment pris le dessus. On les a étouffés». Mal en point en première période, l’US a montré un tout autre visage. «On s’est relancé après le thé, notait le coach Vincent Ducommun. On était endormi. La chaleur n’a pas aidé. C’était mou. Et le terrain était un peu difficile». RMA
Boncourt – Schönbühl: 1-4. Pas facile d’essuyer une nouvelle défaite. Après une sortie manquée à Cornol, les joueurs de l’US avaient à cœur de rectifier le tir. «Franchement, je ne sais pas quoi dire» soufflait un Dylan Henzelin dépité. «Ils ont été supérieurs dans l’agressivité. On a résisté jusqu’au deuxième but. On a bien essayé de revenir mais il nous a manqué un peu de chance. Et on a aussi manqué dans la finition» analysait à chaud le jeune joueur. «Je pense qu’on n’a pas été bons dans l’axe» soufflait encore Henzelin. RMA
L’attaquant de poche du FC Cornol a encore frappé très fort. Au bon endroit, au bon moment. Et dire que l’incroyable leader était au bord du gouffre à la pause…

Et que je te remonte les bretelles Cornol – US Boncourt: 2-1. Très, mais alors très mécontent de la triste prestation de son équipe en première mi-temps, Thierry Payet, coach à Cornol, n’a pas manqué d’en faire part à ses boys, qui ont encaissé un but juste avant la pause. Témoin «privilégié», le gardien Alexandre Oudot et ses camarades «se sont fait remonter les bretelles comme jamais» a-t-il confié. «Mais ça a payé!» s’empresse de préciser le goal qui n’a encaissé qu’un seul but samedi.. «Très content du résultat. Quand on considère la physionomie de la première période , on aurait pu perdre ce match, c’est évident…» avoue encore Oudot. «Les frontaliers ont eu les occasions, mais ils ne les mettent pas.» RMA
L’échappée victorieuse Il a filé comme un lapin. C’est lui qui a offert la victoire à son équipe. Et tous les ingrédients étaient réunis pour donner une saveur particulière à cette réalisation. Non seulement ce 2-1 de la 92e donne les trois points à son club, mais en plus sur un derby du haut de l’affiche et surtout face à ses ex-coéquipiers. Hamza Chouabi au micro: «J’ai joué deux ans à Boncourt. J’avais vraiment à cœur de marquer contre mon ancienne équipe» explique le très vif numéro dix. Euphorique après son envolée victorieuse dans les dernières secondes de la partie, le jeune homme, qui a aussi passé par Chevenez, n’a pas manqué d’exulter vers le banc de touche après avoir trompé Yoan Duval avec sang froid, d’un tir croisé. RMA
Parietti, silence radio La tête des mauvais jours après le match pour Thomas Parietti. Conscient que son équipe s’est complètement loupée alors qu’il y avait largement la place pour la gagne, le coach boncourtois s’est montré dépité. «Il n’y a vraiment rien à dire… , se désolait-il. Voilà ce qu’il se passe au football quand on ne marque pas de buts.». Et d’ajouter: «On a manqué de réalisme et de lucidité. Aujourd’hui, je n’ai pas grandchose à dire…». Le technicien peut en vouloir à son attaque. Celle-ci ne s’est pas montrée efficace. D’ailleurs, le «salut» boncourtois de la première mi-temps est venu d’un défenseur puisque c’est Romain Corbat qui a permis à son équipe de prendre l’avantage. Bref, un match à oublier aussi vite que possible. RMA
«Des approximations» Boncourt – Courtételle: 2-0. Samedi très difficile à la frontière pour un Courtételle vraiment dépassé par une Union sportive largement au dessus. Supérieur dans tous les domaines, Boncourt s’est octroyé une victoire plus que logique. «Je suis très content. Il fallait qu’on fasse des points à la maison» confiait Thomas Parietti, tout sourire. Avant de tempérer aussitôt. «Mais aujourd’hui, ce n’était pas parfait, il y a eu beaucoup d’approximations. On revient gentiment, il faut continuer de travailler» insistait le technicien boncourtois. RMA
«Plus tranchants mais pas meilleurs que nous» Du côté du coach vaincu, Pedro Gonzalez, les sentiments étaient plutôt aux regrets. «Je suis déçu car les Ajoulots n’ont pas été meilleurs que nous. Je pense que le match était équilibré.» Et d’étayer ses propos: «C’est vrai qu’à la fin, ils ont eu des occasions mais il nous a manqué de la profondeur offensivement. On a manqué d’arguments sur ce planlà. Et sans occasions, on ne peut pas gagner un match. Les Boncourtois ont été plus tranchants que nous.» Il faut digérer la déception «et penser à la suite.» RMA
Action d’école Bien organisé, solide défensivement et offensivement, et surtout faisant bien circuler le ballon entre ses lignes, l’US Boncourt a produit du bon football au Léon Burrus, d’ailleurs, encore bien conservé malgré la pluie. L’action du deuxième but (avec Guillaume Borruat à la conclusion) illustrait parfaitement son jeu. Les hommes de Thomas Parietti ont doublé la mise sur une superbe action d’école quasiment en une seule touche de balle. Avec notamment un Stéphane Cordier arrivé cet été et qui semble avoir parfaitement pris ses marques, Boncourt semble de mieux en mieux au fil des matches. La mayonnaise prend lentement mais sûrement avec les nouvelles recrues. RMA
Deux sons de cloche en Ajoie après le grand derby Boncourt – Courgenay. Philippe Djakoni, le coach des Oies, n’a pas tout apprécié. Et il l’a dit. Et pendant ce temps-là, Cornol tient bon!

Le coup de gueule de «Djako»… US Boncourt – Courgenay: 2-1. Philippe Djakoni a mis du temps à reprendre ses esprits au coup de sifflet final. Furieux des choix de l’homme en noir, le coach des Oies n’a pas mâché ses mots. «On ne peut pas subir des décisions arbitrales comme ça! Et après on me reproche de ne pas vouloir serrer la main?» rouspétait le bonhomme à vive voix en rentrant aux vestiaires. L’objet du litige est ce fameux penalty accordé à l’US. «On voit bien que l’arbitre met du temps à prendre sa décision. Il la prend parce que le public et les joueurs lui demandent! Il n’a pas vu la faute…» enchaînait Djakoni, très remonté avec le trio arbitral mais aussi avec ses joueurs. «Ça fait deux mois qu’on bosse. On ne part pas en vacances et les mecs ne sont même pas prêts physiquement. Nos occasions, on doit les mettre au fond et ça, c’est la première chose». Oui, la colère ne l’a pas aveuglé, il a su reconnaître que son équipe s’était manquée. Sur ses innombrables chances, le dernier geste n’a pas suivi. «Normalement, on doit conclure ce match bien avant». RMA
Un bon état d’esprit Son de cloche différent pour Thomas Parietti. «On n’a pas fait une bonne première mi-temps. On a été timide. Mais ensuite le collectif a bien travaillé. On était plus sérieux, plus au duel. C’était un gros match. Il y a eu un bon état d’esprit. C’est le travail d’équipe. Je suis bien content d’avoir fait trois points à la maison» confiait le technicien boncourtois. RMA
Dylan Lacheux s’affirme L’homme du match, c’est Dylan Lacheux. L’ancien attaquant de Porrentruy commence à prendre véritablement ses aises au Léon Burrus. Celui qui n’était que remplaçant au Tirage retrouve un ingrédient ô combien nécessaire pour le poste qu’il occupe. «Içi, on me fait beaucoup plus confiance. Je suis plus à l’aise. Je peux prendre plus d’initiatives.» De bon augure pour la suite. RMA
Boncourt et Lacheux relèvent la tête
Grünstern – US Boncourt: 0-1. Défaite une semaine plus tôt lors du premier match à Nidau, malgré une bonne prestation, l’US Boncourt a su relever la tête, toujours sur les bords du lac de Bienne, cette fois contre Grünstern. Et à l’instar de son équipe, Dylan Lacheux a également su se reprendre, lui qui avait manqué quelques belles occasions franches à l’ouverture du concours, offrant la victoire aux siens sur penalty. Un succès de très bon augure pour les frontaliers! Il a été obtenu sans deux titulaires, et non des moindres, Thomas Sabot (blessé) et Dylan Henzelin (suspendu). Preuve que l’effectif cette année, complété par quelques recrues, est assez homogène. RMA
Haute-Ajoie – US Boncourt II: 5-1. Dans le groupe 8, c’est le club de la Férouse qui prend le départ le plus pétillant. Mais la façon a été moins souveraine que ne le laisse croire le score. «Nous avons eu beaucoup de peine à rentrer dans le match et à prendre les choses en mains en première mi-temps, concède Emmanuel Giupponi, le coach. Mais l’équipe s’est montrée très combative malgré ces difficultés. On devra s’attacher à jouer clairement plus simple. On perd trop de ballons bêtement.» Un solo du maître technique Maxime Vacca, qui a dribblé trois Boncourtois avant de se présenter seul, avait donné une longueur d’avance à Haute-Ajoie (38e). La suite est devenue plus simple dès l’heure de jeu et le deuxième but d’un nouveau venu, Alexis Charmillot. «On a pris le dessus physiquement. Boncourt a une moitié de très jeunes joueurs et l’autre d’un certain âge. Il y avait plus d’espaces avec le temps.» CM
«Malgré les nombreuses absences, nous n’allons pas brader cette partie!», avançait Alain Chappuis avant la rencontre.
Dès les premières minutes, les «frontaliers» montraient la couleur. À la 2e minute déjà, Hoti déviait en corner un tir vicieux de Lacheux. Les hommes de Vincent Ducommun se montraient encore dangereux quelques instants plus tard suite à une reprise de Viotti que Hoti maîtrisait avec peine (14e). Trois minutes plus tard, Arton Rafuna, l’ancien joueur du FC Moutier, lancé en profondeur, ouvrait le score d’un tir croisé. Besa se mettait alors à dominer et la défense Jurassienne avait fort à faire. Après qu’une reprise de Cordier eut frisé la transversale, Sabot échouait sur Hoti alors qu’il se présentait seul devant lui (30e). Les «Albano-Biennois» continuaient leur pression et un centre de Sathananthan était repris par Rafuna, mais le ballon finissait sa course sur la transversale.

Une minute avant la mi-temps, Rafuna, toujours lui, doublait la mise d’un beau tir enroulé qui ne laissait aucune chance à Duval. Ce dernier se mettait immédiatement en évidence dès la reprise en s’imposant sur un tir de Sadriji auteur d’une belle bicyclette. Deux minutes plus tard, Rafuna, décidément intenable, marquait son troisième but. Sabot réduisait l’écart à un quart d’heure de la fin, mais ce diable de Rafuna scellait le score final trois minutes plus tard.
Boncourt s’est battu avec les moyens du bord mais avec autant d’absences ne pouvait pas dialoguer d’égal à égal avec son adversaire. ASO
Besa Bienne: Hoti; Maglia, Catanese (86e Aslani), Sherifovski, Mushkolaj; Sathananthan (65e Hamad), Eljezi, Kurti (79e Bendguigue), Velija; Sadriji, Rafuna.
Boncourt: Duval; Bey (79e Rossenblatt), Micovic, Bottelli, Borruat (86e Broyot); Viotti (59e Meusy), Cordier, Oliveira, Sabot; Szymczak, Lacheux.
Buts: 17e Rafuna 1-0. 44e Rafuna 2-0. 50e Rafuna 3-0. 74e Sabot 3-1. 77e Rafuna 4-1.
Notes: Arena (terrain synthétique). 80 spectateurs. Arbitre: M. Stéphane Rebetez. Avertissement: 53e Eljezi. Boncourt sans Corbat, Halbeisen, Vallat (blessés), Bastien Borruat (travail) Aubert, Gerber, Klaus (absents) Prêtre et Riedo (suspendus).
Les étoiles
*** Arton Rafuna (Besa)
** Fitim Sadriji (Besa)
* Juilien Viotti (Boncourt)
La partie d’hier soir entre Boncourt et Schüpfen n’avait pour ainsi dire plus aucun enjeu. Mais ce n’était pas une raison pour ne pas arriver à l’heure.
Il fallait en effet seulement 29 petites secondes aux locaux pour ouvrir le score. Sur le côté gauche, Guillaume Borruat enrhumait le défenseur et servait Viotti au second poteau qui n’avait qu’à conclure le travail.

Hélas, comme rattrapés par le manque d’enjeu de cette partie, les frontaliers se laissaient endormir par la faiblesse de l’opposition. La sanction ne tardait pas. Xavier Riedo, en dernier homme, perdait le ballon sur Steffen qui ne se faisait pas prier pour égaliser. Boncourt avait le jeu à son compte, mais se précipitait trop fréquemment vers l’avant. Et ce jusqu’à ce que Jim Bottelli décide d’y mettre du sien. L’arrière central local s’appuyait sur ses coéquipiers et obtenait un corner. Sur ce coup de coin, c’est également lui qui s’élevait le plus haut pour remettre sur Sabot. En éternel renard, l’attaquant boncourtois donnait une nouvelle fois l’avantage aux siens.
Boncourt revenait du thé avec la ferme envie de clouer l’affaire, mais passait tout près d’encaisser l’égalisation. Heureusement, la déviation de Gardi échouait sur le montant droit de Duval. Presque un miracle tant Schüpfen n’avait pas voix au chapitre. Boncourt allait tout de même se mettre à l’abri. Juste avant l’heure de jeu, Dylan Lacheux, très entreprenant hier soir, était lancé dans la profondeur et battait proprement le portier Inäbnit.

Les visiteurs n’avaient pas le temps d’encaisser le coup que la banderille suivante des locaux faisait mouche. Sur un nouveau corner, Riedo prenait à son tour le dessus sur tout le monde. Mais ce n’était pas tout, la plus belle des réussites était à venir. Décalé sur la droite, Borruat s’appuyait sur Sabot puis servait un caviar à Lacheux, à qui il ne restait qu’à conclure. Une action d’école. Il n’allait pas être le seul à réussir un double, puisque, pour l’honneur, Steffen trouvait une seconde fois la faille. Anecdotique. LORIS HINTZY
Boncourt: Duval; Gerber (74e Corbat), Klaus, Bottelli, Aubert; Borruat (68e Prêtre), Riedo, Cordier, Viotti (68e Oliveira); Lacheux, Sabot.
Schüpfen: Inäbnit; Studer, D. Hirsbrunner, Kesseli, Leibundgut (27e Leiser); Gardi, Baeryswil; Kocher, Steffen, Arn; J. Hirsbrunner.
Buts: 1re Viotti 1-0. 12e Steffen 1-1. 37e Sabot 2-1. 60e Lacheux 3-1. 65e Riedo 4-1. 67e Lacheux 5-1. 78e Steffen 5-2.
Notes: stade communal, 60 spectateurs. Arbitre: Darko Boskovic. Boncourt sans Halbeisen, Meusy, Szymczak ni Vallat (tous blessés). Avertissements: 55e Baeryswil et Riedo, 62e Studer, 79e Leiser. Expulsion: 80e Prêtre (voie de fait).
Les étoiles
*** Dylan Lacheux (Boncourt)
** Jim Bottelli (Boncourt)
* Luca Steffen (Schüpfen)
Nous vous présentons aujourd’hui un joueur de nos équipes actives (1ère 2 et 3, il est très polyvalent), il s’agit de Steven Henzelin, latéral, demi de couloir, ailier, etc! Nous l’avons rencontré et lui avons posé quelques questions afin que vous puissiez mieux le connaître ! Excellente lecture à vous !
| Nom | Henzelin |
| Prénom | Steven |
| Surnom | Chti |
| Sexe | mâle |
| Âge | 22 ans |
| Au club depuis | toujours avec un bref passage à Porrentruy en junior |
| Travail | Ecole de garde frontière |
| Poste de prédilection | milieu de couloir quand j’ai le choix, latéral quand je ne l’ai pas |
| Habite à | Boncourt |
Comment dire …???
Marcher en montagne et un tout petit peu les jeux vidéo.

Un bon groupe de potes où l’on passe de bons moments.
Il y en a trois pour être exact. La montée en 2ème ligue avec l’US. Les finales suisses avec les juniors à Porrentruy. Une semaine de test à Bâle où j’ai été plus que moyen, mais magnifique souvenir.
Aucun, comme je ne peux plus m’entraîner, je n’ai pas à jouer contre.

Très bonne question, étant donné que depuis que je suis en actif, je n’ai pas le souvenir d’avoir mis de très beaux buts. Du coup, ça devait être en junior…
Guillaume Borruat, juste pour rigoler.
Maintien de la 2, même si ça paraît maintenant très compliqué. Il a aussi une possible montée de la 3 en 4ème ligue. J’espère aussi que la première finira bien sa saison.
J’aime pas l’argent dans le foot, alors je ferais un synthétique à L’US avec un beau complexe.
FC Vallorbe, le terrain n’est pas super…
Non timebo mala

Courtételle ne perviendra pas à faire le plein de points ce printemps. Hier soir à domicile, les Vadais ont été contraints de partager l’enjeu avec Boncourt dans un derby qui avait rassemblé de nombreux observateurs.
Si les deux formations ont galvaudé de nombreuses occasions de trouver la faille, l’action que l’on retiendra de cette partie a eu lieu à deux minutes du terme du temps règlementaire. Sébastien Cordier, idéalement servi, pouvait se présenter pratiquement seul face à Louis Schwab dans la surface de réparation. Mais il venait buter sur le portier local, impeccable hier soir. Courtételle conservait son point. Pourtant ce n’était pas faute d’avoir essayé d’en obtenir trois.

Il a fallu attendre le quart d’heure de jeu pour voir les premières esquisses d’occasions se dessiner. Sur un coup-franc flottant de 30 mètres, Oezsarik mettait Duval à l’épreuve. Hélas pour les «Verts» personne ne pouvait profiter du rebond offert par le portier frontalier. Dès lors, les événements se précipitaient quelque peu. Sur une action amorcée par le dernier rempart visiteur, le ballon transitait par pratiquement toute l’équipe pour finir par un centre que Thomas Sabot se faisait subtiliser in extremis par Loris Chételat au second poteau. Puis le même Sabot galvaudait un excellent coup-franc sifflé à l’orée de la surface de réparation. Entre-temps, Dylan Lacheux, très remuant mais parfois un poil brouillon, ne cadrait pas un ballon offert par la défense locale qui tardait à se dégager. Et Courtételle dans tout ça? Pas grand-chose. Bastien Vitali sonnait la révolte en prenant de vitesse la défense ajoulote. Mais pour une fois, il ne trouvait par la faille.
Si la première période était marquée par une recherche de contrôle du ballon incessant de part et d’autre, la deuxième mi-temps était beaucoup plus désorganisée. Les actions se multipliaient, mais l’efficacité ne s’améliorait pas. Vitali, côté droit, tentait sa chance en rentrant sur son pied gauche, mais Duval veillait au grain. De l’autre côté, Lacheux, à bout de course depuis le flanc gauche, trouvait également le dernier rempart adverse sur sa route. Plus le temps avançait, moins les occasions devenaient franches. Et ce jusqu’à ce que ce diable de Schwab s’interpose devant Cordier et anéantisse les espoirs de victoire des Boncourtois. Courtételle reste invaincu ce printemps, mais égare ses premiers points. LORIS HINTZY
Courtételle: Schwab; Loris Chételat, Ribeaud, Mottaz, Imbriani (78e Bourquard); Da Silva (72e Parrat), Steulet (78e Rossé); Robin Chételat, Oezsarik, Vitali; Keller;
Boncourt: Duval; Gerber (86e Micovic), Klaus, Botelli, Aubert; Borruat, Lacheux, Riedo, Cordier, Viotti (76e Oliveira); Sabot;
Notes: Courtételle, 350 spectateurs. Arbitre M. Miehle, assisté de MM. Ribeiro et Rouabah. Courtételle sans Serrano, Boillat (blessés) ni Mathez (absent). Boncourt sans Corbat, Halbeisen, Meusy, Szymczak, Vallat (blessés) ni Boyot. Avertissements: 52e Da Silva. 66e Aubert.
Les étoiles
*** Loris Chételat (Courtételle)
** Louis Schwab (Courtételle)
* Dylan Lacheux (Boncourt)